Cet article est le complément de l'article "Second night" publié dimanche 7 octobre.
Tout d'abord remettons les choses en contexte : Les adeptes de Second Life sont maintenant estimés à 3,5 Millions de personnes, dont plus de 50% sont européens. 12,73% de cette "seconde" population sont français soit près de 450 000 fans français.
Ensuite notons qu'un historique de "Nuit blanche" est disponible ici. Cette année le record de fréquentation a été battu puisque deux millions de curieux se sont rendus dans les divers lieux accueillant l'événement.Pour sa 6e édition, Nuit blanche s'est ouvert au monde virtuel de Second Life avec "Second Night". Une dizaine d'oeuvres devaient être exposées sur un territoire virtuel à l'attention des habitants (avatars) de Second Life, où la Ville de Paris a loué 40.000 m² de surface virtuel pour 500 euros.
Cette année l'événement a été orchestré par Jean-Marie Songy, directeur du festival de théatre de rue d'Aurillac et Jérôme Delormas, nommé récemment à la direction du Lux, scène nationnale de Valence. Le tandem a axé l'événement sur le spectacle vivant au détriment des diverses autres disciplines. Les plasticiens, vidéastes et autres performers se sont retrouvés parqués dans une seule et même exposition au Petit Palais. Ainsi la résistance s'est développé. Sur second life Claude Closky propose une collection d'avatars, Agnès de Cayeux abordera la question du sexe dans l'univers virtuel et Valéry Grancher observera à travers ses créations les thèmes de la délation et du crime sur second life. Une vidéo documentaire a aussi été réalisée dans ce cadre par Alain Della Negra et Kaori Kinoshita sur la vie réelle des résidents de Second Life.De plus de multiples artistes, performers et simples bénévoles se sont rejoins autour du bâtiment virtuel créé par l'architecte Ignazio Mottola. Bref même si le succès n'a pas été fulgurant l'initiative est à souligner. Comme toujours l'interactivité devient composant essentiel de la survie de certains artistes et de certains événements. Certes Nuit blanche survie largement mais l'existance de courrant de pensée (virtuellement) alternative donne de l'espoir. Au final c'est peut-être un nouveau moyen d'expression permettant de combattre la tendance qu'ont certains festivals d'épurer la variété culturelle. Après Second Fest, le premier festival musical dans cet univers virtuel, la nuit blanche de Second Life est le second événement culturel qui mise sur la création de Linden Lab. Ce monde virtuel est en train de devenir une plateforme réelle du point de vue culturelle. Ce constat est plutôt réjouissant du point de vue de l'interactivité cependant il est dommage de constater que les organisateurs n'ont pas su faire le pas vers le public avant cette proposition virtuelle. Pourquoi les sites internets n'ont pas suffit à créer cette émulation. Espérons que les résidents de Second Life ne seront pas les seuls à profiter de l'interactivité culturelle...
mardi 9 octobre 2007
Second night (Suite)
Publié par
Nicolas
à
11:17
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