dimanche 2 décembre 2007

Festival des idées

Qu'est ce qu'un festival ?
Un festival est une manifestation à caractère festif, organisée à époque fixe (annuellement, le plus souvent) autour d'une activité liée au spectacle, aux arts, aux loisirs, etc., et susceptible de durer plusieurs jours.
Selon cette définition nous pouvons considérer que les mouvements étudiants peuvent être des festivals. En effet le mouvement contre le CPE d'il y a deux ans et les précédents laissent penser à une régularité. De plus l'aspect culturel est fortement présent puisque lors des "blocages" d'universités ces lieux sont ouverts mais réorganisés et réutilisés. En ce moment dans l'université Paul Valéry ont lieu différents débats ainsi que des projections de film et des pièces de théâtre. Le mouvement étudiants contre la "LRU" est donc qualifiable de festival d'idées.

Le mouvement étudiant de l'Université Paul Valéry qui se bat contre la LRU axe aussi sur la communication. En plus des tracts et de leur présence humaine sur l'université, un blog a été mis en place et est tenu à jour quotidiennement pour mettre au courrant les festivaliers de ce festival des idées.

La SNCF se culturalise

Sur le site de la SNCF il y a un magazine en ligne, voyazine. Cette page propose différents événements culturels, concerts, festivals et autres événements culturels pour pouvoir partir en voyage et réserver des places de spectacles pour ses vacances...

A quand les spectacles dans le train ?

mercredi 14 novembre 2007

Fac en grève

Bonjour,

comme vous l'avez surement lu ce blog est réalisé dans le cadre des cours dispensés à l'Université Paul Valéry à Montpellier. Cependant cette université a été bloquée ce lundi pour protester contre la loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités dite aussi LRU ou Loi Pécresse.

Je m'en excuse par avance mais ce conflit social majeur risque de ralentir mes publications sur ce blog. Si vous souhaitez vous tenir au courrant de l'évolution du conflit vous pouvez vous rendre sur ce blog.

lundi 12 novembre 2007

Google Earth, les mondes miroirs peuvent-ils se transformer en espaces sociaux ?

Voici en fin le troisième et avant dernier volet de la série d'articles que j'ai consacré au dossier de Technology Review, "Jusqu'où iront les mondes virtuels ?". Cet article intitulé "Google Earth, les mondes miroirs peuvent-ils se transformer en espaces sociaux ?" porte comme son nom l'indique sur les mondes miroirs et leurs capacités à introduire des variables telles que la présence d'avatars, le temps et son écoulement ou encore une réelle interactivité entre les utilisateurs et les données qu'on leur propose. Avant tout revenons sur ce qu'est Google Earth.

Initialement la plateforme Google Earth a été développé par la société Keyhole, qui entre temps a été rachetée par Google. Google Earth est un logiciel gratuit (dans sa version de base) qui permet à l'utilisateur d'observer n'importe quel endroit du globe à la manière d'un satellite. Bien sûr la résolution n'est pas totalement identique, mais les endroits stratégiques sont la plupart du temps relativement bien couverts, on peut même distinguer assez facilement les petites voitures dans les rues. En plus de la vue du-dessus classique en 2D, il est proposé à l'utilisateur d'incliner son angle de vue pour voir alors le paysage se dessiner en relief. L'altitude est également paramétrable. L'utilisateur peut bien sûr enregistrer des lieux en y joignant des commentaires personnels.

Les fonctionnalités :

- Accès direct à une adresse
- Zoom, rotation et inclinaison
- Recherche à proximité
- Itinéraires
- Impression, enregistrement et envoi par e-mail
- Enregistrement des résultats de recherche
- Affichage d'informations pratiques
- Bâtiments 3D et relief
- Mesure de distances

Maintenant que ces précisions ont étés énoncées il est temps de parler de l'interrogation qui plane sur les mondes miroirs. "Lancé en 2005, le logiciel Google Earth a connu en quelques mois un succès fulgurant qui ne se dément pas. Quelques clics pour zommer depuis l'espace jusqu'à votre domicile. Pourtant cette Terre virtuelle, miroir du réel, n'en reflète que la structure. La précision des détails est certes impressionnante mais elle ne nous dit rien de la vie qui se trame sous les images ni du temps qui s'écoule. Google Earth pourrait-il un jour traduire l'état du monde en temps réel ?"

A priori oui. En effet bon nombre de cyber-événements tendent à prouver que nous sommes sur cette voie. Un grand nombre d'internautes, munis d'une volonté affichée de développer le networking social et la mise en adéquation avec le temps réel sur les mondes miroirs, construisent l'avenir sur la toile. Un livre de David Gelernter intitulé Mirror Worlds décrivait une vision détaillée de ce que serait les mondes miroirs comme espaces sociaux : "Une fois conçu, le logiciel qui modélise votre ville sera disponible (...) pour toutes les personnes intéressées. Il proposera des millions de vues différentes (...) Chaque visiteur pourra zoomer, prospecter et flâner dans le modèle qu'il aura choisi." Ces mondes seraient "des cafés ou des places publiques, des lieux de rassemblement naturels pour les chasseurs d'information et des personnes à la recherche de connaissances."

De plus comme l'annonce Technologie Review "n'importe qui peut apporter sa contribution à Google Earth. Cette possibilité le fait d'avantage ressembler à un Wikipédia en 3D qu'à un globe numérique." Au final, n'est-ce pas ce que les utilisateurs souhaitent ? Trouver l'endroit où ils allaient à l'école, leur premier appartement loin de leurs parents, le lieu où ils ont échangés leurs premiers baisers... Les mondes miroirs et même le networking social ne servent-ils pas tout autant à chercher dans notre passé qu'à nous pousser vers notre avenir. Dans ce cas la possibilité d'interagir sur cet espace numérique n'est-il pas aussi la meilleure façon de s'assurer de la précision du logiciel. Si l'on cherche en vain la balançoire de laquelle on était tombé lorsqu'on avait huit ans, que faire ? Recréer le lieu, virtuellement parlant. Il suffit alors à l'utilisateur de modéliser la balançoire, certains éléments de décors et de les intégrer dans un environnement 3D déjà existant. Si un autre utilisateur passe devant cette balançoire et voit un détail qui ne correspond pas, il le modifie. Le travail collaboratif est peut-être la meilleure façon d'approcher de l'objectivité.


Pour finir notons que cette démarche de faire évoluer les mondes miroirs en adéquation avec le networking social, la réactivité et l'interactivité qu'exigent les internautes est déjà en voie. En effet un de mes post précédent abordait la rumeur de My World qui au final serait la version initiale voire pourrait-on dire primaire de ce qui devrait devenir dans les années qui suivent un métavers aux possibilités exponentielles...

@ffaire à suivre...

dimanche 11 novembre 2007

Décentraliser la centralisation...

Voici une petite vidéo reportage à l'occasion de la Garenne 2006 du festival des Vieilles Charrues. Ce reportage a été réalisé par l'équipe du fourneau, Centre National des Arts de la Rue de Brest. Les compagnies présentées sont "Une de Plus", "Makadam Kanibal", "Mazalda", "Derezo", "3 points de suspension" et "Duo du haut". Ces reportages existent sur internet mais il faut savoir où les chercher, leurs référencements ne sont pas toujours efficace et il n'existe pas d'annuaires capables de toutes les référencer. Merci Daily Motion pour cette vidéo.



Il devient nécéssaire d'apporter un nouveau regard à la diffusion sur internet. Le Web permet sans nul doute à chacun de se faire son opinion puisque pour un simple sujet tel que "festival sur internet" lancé sur Google on obtient 89 400 000 résultats. Lorsqu'un festival a lieu dans un endroit, par exemple les Vieilles Charrues, on obtient 82 600 liens. Il s'agit de faire le tri pour trouver ce que l'on cherche et encore faut il savoir comment filtrer sa recherche de façon pertinente. Certes le grand nombre de source permet de démultiplier les ressources et les potentialités mais il est regrettable qu'un événement qui est physiquement centralisé à un endroit précis soit totalement décentralisé, voire devrais-je dire déstructuralisé, en des milliers de sites, blogs, post et autres pages web.

Je pense que le Web a besoin de métastructures, où d'hypersites web qui seraient capables de regrouper toutes formes d'informations, de ressources et de fonctionnalités. Ces sites d'un genre particulier devraient pouvoir héberger des blogs tel que Blogger, proposer les mêmes fonctionnalités que des sites tels que Daily Motion et assembler en une même structure une variante des réseaux sociaux tels que Facebook, des forums tels que Evène et les fonctionnalités basiques des sites officiels de festivals.

Bref il est temps de se donner les moyens de progresser, de prendre la mesure de la demande et de s'adapter aux usages des internautes.

samedi 10 novembre 2007

Le Web Sémantique

"Les questions sans réponse sont le prix à payer pour acquérir de la souplesse."


Le terme "Web Sémantique" est la traduction de l'expression "Semantic Web", article de Tim Berners-Lee, James Hendler et Ora Lassila. Qu'est ce que le Web Sémantique ? Ce concept désigne l'ensemble de technologies qui visent à accroître l'accessibilité et la facilité d'usage du World Wide Web. Comment faire ? Des programmes et des agents logiciels, un système de métadonnées formelles et bien sur les différents langages du W3C. Houlà ... tout ça est peut-être un peu confus... heureusement, chaque terme est lié à un lien sur wikipédia ou sur d'autres sites... en espérant que cela suffise à mettre un peu de clarté dans ce sombre brouillard. Vous pouvez aussi consultez directement l'article original en anglais ou la traduction.

Avant d'analyser et de résumer cet article faisons un petit rappel de qui est Tim Bernes-Lee. Son nom complet est Sir Timothy John Berners-Lee. Né à Londres le 8 juin 1955 le co-inventeur (avec Robert Cailliau) fabrique lui même son premier ordinateur à partir d'un microprocesseur et d'une vieille télévision. Dans le cadre de son emploi au CERN (Conseil européen pour la recherche nucléaire) il lie le principe d'hypertexte aux principes du TCP (Transmission Control Protocol) et du DNS (Domain Name System) et crée ainsi le World Wide Web. Il invente dès l'année 1990 plusieurs technologies, l'Hypertext Transfert Protocol (HTTP), l'Hypertext Markup Language (HTML), le premier navigateur et éditeur Web, et enfin le premier serveur HTTP. C'est donc à cet homme que nous devons le Web d'aujourd'hui. Tout le monde a déjà vu ces sigles, www, http, html sont des anagrammes courants pour nous mais peu de gens savent d'où ils viennent, à qui on les doit et ce qu'ils signifient.

Vous pouvez aussi aller voir la Page de Tim Berners-Lee au W3C et son blog.

L'article suit un plan précis :

  • Expression du sens

  • Représentation des connaissances

  • Ontologie et mise en relation d'éléments d'information distribués et disparates

  • La technologie agent




  • Expression du Sens


  • "Actuellement, presque tout le contenu du Web est destiné à être lu, il n'est pas fait pour être manipulé de façon intelligente par des programmes informatiques"

    Cette partie de l'article tend à démontrer que le Web peut être utilisé autrement, le Web n'est pas seulement un ensemble de pages blanches agrémentées de quelques textes parsemés d'images. C'est l'usage des scripts qui pourraient permettre d'accroître les utilisations automatiques gérées par des programmes particuliers. Lorsque l'on effectuera une recherche sur un terme précis, un logiciel pourra traiter les informations, effectuer des tris de pertinences, proposer des informations connexes... Le programme pourra distinguer les produits achevés et les produits en cours de construction et effectuer un certain nombre d'opération facilitant la navigation mais aussi permettant de créer une nouvelle forme de navigation. Tout ceci "permettait une croissance exponentielle et incontrôlable".

  • Représentation des connaissances


  • "Pour que le Web sémantique fonctionne, les ordinateurs doivent avoir accès à des collections structurées d'informations et d'ensembles de règles d'inférence qu'ils peuvent utiliser pour parvenir à un raisonnement automatisé."

    Un problème se pose, les systèmes ,qualifiés de traditionnels par Tim Berners-Lee, sont construits autour d'un control central qui restreint les potentialités du système. "Ce contrôle central est étouffant et l'augmentation de la taille et de la portée d'un tel système devient rapidement ingérable." Le Web est un ensemble de langages, d'informations, de programmes qui ensemble offrent un contenu relativement cohérent mais aussi relativement éparpillé. L'idée du Web Sémantique est de concevoir un "langage de règles" qui permettrait d'accroître la capacidé de raisonnement de l'agent informatique, entendez par ce terme l'ensemble du système qui comprend la machine, le système d'exploitation et les logiciels. Le Web sémantique s'est lancé un défi : créer un langage ayant comme caractéristique principale sa capacité à exprimer des données mais aussi des règles qui permettraient de raisonner sur ces données et que ces dernières puissent être exportées sur la toile à partir de tout système de représentation. Deux technologies issues du développement du Web sémantique existent aujourd'hui : Le XML, eXtensible Markup Language et le RDF, Resource Description Framework. Cependant je vous laisse vous informer vous-même surces technologies si celles-ci vous interressent.

    "Le Web Sémantique permettra aux machines de comprendre les documents et les données sémantiques, pas les écrits humains. (...) Le langage humain s'accommode de l'utilisation d'un terme identique pour désigner des choses différentes, mais le traitement automatique des données, non"

  • Ontologie


  • "En philosophie, une ontologie est une théorie à propos de la nature de l'existence, des types de choses qui existent ; l'ontologie en tant que discipline étudie ces aspects théoriques."

    Ce terme a été adopté par les chercheurs du Web sémantique. Pour eux l'ontologie caractérise un fichier qui explicite les relations entre les termes. Celà inclus une taxinomie , soit une définition des objets, de leurs classes et des relations qui les lient. L'idée de classe et de ses déclinaison est primordiale car il s'agit d'un outil extremmement puissant pour utiliser le Web. Grâce aux pages d'ontologie que propose dès lors le Web on tend à trouver une solution aux problèmes de terminologie. Les ontologies permettraient de changer le fonctionnement et l'utilisation du Web et ce de plusieurs façons. Celà peut permettre d'accroître la pertinence des recherches et de pousser les recherches plus loins. Un logiciel devrait être très sophistiqué pour comprendre la langue et déterminer quelle information est importante, où elle se trouve et à quoi elle peut être liée. Le Web Sémantique et l'ontologie permettrait un traitement instantané par un ordinateur.

  • La technologie agent


  • "Le pouvoir véritable du Web sémantique sera atteint quand les gens créeront de nombreux programmes qui collecteront les contenus du Web à partir de sources diverses, qui traiteront l'information et échangeront les résultats avec d'autres programmes."

    Le Web sémantique tend à mettre en place cette synergie. Les agents n'étant pas précisemment conçus pour collaborer peuvent transférer des données entre eux mais seulement si ces dites données sont accompagnées de règles sémantiques. La mise en place de moteurs d'inférence permettrait de prouver la véracité des données et leurs pertinences et ce grâce à un langage unifié. Des blocs encryptés nommés signatures digitales seraient utilisés par les agents pour vérifier la fiabilité de la source.

    "Quelques systèmes de bas niveau de recherche de services sont actuellement disponibles, tels que ceux fournis par Microsoft (Universal Plug and Play), qui tente de connecter différents services de nature différente ou encore Sun Microsystem (Jini) qui essaie aussi de connecter des services. Ces initiatives prennent le problème au niveau structurel et syntaxique et s'appuient lourdement sur la standardisation d'un ensemble descriptif de fonctionnalités pré-déterminées. La standardisation atteint ici ses limites, car il est impossible d'anticiper tous les besoins futurs."



    Le Web sémantique est déjà en application, certaines fonctionnalités sont utilisées mais ce que représente ce concept révolutionnerais le Web d'aujourd'hui. Bien sur Internet et le Web peuvent être considérablement améliorés mais il faut se demandé si les mentalités sont prêtes à l'accepter et si les moyens (élargissement de la bande passante, renouvellement du matériel informatique...) peuvent être mis en place. Le risque, si le nouveau web devient une killer application et nécessite l'investissement dans de nouvelles technologies, est la création d'un web à deux vitesse, un web sémantique avec des milliers de fonctionnalités, des programmes efficaces et une connexion ultra-rapide, et un web basic pour les gens n'ayant pas la capacité financière d'investir dans ces nouvelles technologies.

    @ffaire à suivre...

    Carte heuristique

    Voici la carte heuristique du projet de site internet dont je vous ai déjà parlé. Cette carte a été réalisée avec le gratuiciel Freemind : Vous pouvez le télécharger ici.

    vendredi 9 novembre 2007

    Hologramme

    Voyez sur cette vidéo issue de Daily Motion ce que peut donner les hologrammes 3D. Imaginez alors ce que la technologie de l'hologramme et la réalité augmentée peuvent donner une fois fusionnés : des spectacles diffusés en direct comme si on y était et ceci partout dans le monde alors qu'ils n'ont lieu qu'à un endroit, des concerts accessibles de son salon comme si on était dans la salle... et de nombreuses autres choses.



    Il ne reste plus qu'à espérer que la technologie vienne travailler avec la culture et que la culture ne devienne pas purement une culture technologique. L'art a besoin d'exister par lui même, la technique n'est qu'un simple médium, elle sert à soutenir l'art et lui fournir des bases structurelles pour s'exprimer.

    Compil' de liens

    Voilà quelques liens en vrac interressants à consulter lorsque l'on la réalité augmentée nous intrigue. A vous de fouiller, de tester et même de commentez, n'oubliez pas que la critique est constructive alors n'hésitez pas !

  • Association Française d´Informatique Graphique

  • Université de Valencienne : Biomécanique, thèmes de recherches

  • Aquisition des mouvements d'une main humaine et restitution en environnement 3D

  • Dossier de presse sur la réalité virtuelle

  • Les animaux du futur

  • Portail des TIC

  • Des avatars aux humains virtuels autonomes et perceptifs

  • Réalité augmentée / Second Life / Invisibilité sur le premier blog français dédié à l'inovation en matière d'événementiel

  • Société Totale Immersion


  • Et aussi

  • La réalité augmentée sur Daily Motion

  • La réalité augmentée sur Google

  • Définition de la réalité augmentée sur Wikipédia


  • Et de nombreux autres liens ...

    jeudi 8 novembre 2007

    Totale Immersion : les animaux du futur

    Dans la même série sur Totale Immersion voici une vidéo filmée par un reporter du Futuroscope d'une démonstration de la société Totale Immersion sur les animaux du futur. Allez aussi consulter le site des animaux du futur, la première expérience de réalité augmentée accessible à tous au Futuroscope.



    Même principe que précédemment pour les décors imaginez ce qu'apporterais des costumes 3D ou même des membres virtuels lors d'une représentation artistique. Ce domaine technique pourrait même créer de nouvelles formes d'art.

    Merci Daily Motion

    Totale Immersion : la réalité augmentée en images

    Voici une petite vidéo filmée par le Journal du Net d'une démonstration par la société Totale Immersion de la réalité augmentée en application pratique. Bon visionnage.



    Je vous laisse imaginer en quoi cette technologie peux apporter aux festivals... Une petite piste, lors d'un spectacle le décor n'aurait même plus besoin d'exister réellement.

    Merci Daily Motion

    My World


    Voici des news ( un peu en retard ... ) du géant américain Google.
    Google est peu être en voie de tester un nouveau réseau social intégré à Google Earth avec les étudiants de Arizona State University. En tout cas c'est ce que l’on peut déduire de la e-rumeur qui circule. Une “grande entreprise Internet” offre une opportunité à ces étudiants de tester un nouveau produit. Ce dernier est censé combiner le social networking, les jeux vidéos les animations 3D. A priori le "nom de code" du projet serait “My World” et le logo ... un “globe”.

    Les relations entre ASU et Google existent déjà : contribution à Google Mars, Bureau Google à ASU... On ne peut pas dire qu'il s'agira réellement d'une vrai surprise si le géant américain s'avère être à l’origine de ce projet, qui serait probablement basé sur Google Earth, tout comme Unype.

    à lire aussi : cet article

    @ffaire à suivre...

    mardi 6 novembre 2007

    Second Life : la réalité a-t-elle sa place dans un monde virtuel ?

    Bonjour. Je m'excuse de ne pas avoir publié d'article récemment, d'autres projets ont retenus mon attention ces derniers jours. Comme je vous l'ai annoncé précédemment, je vais poursuivre sur le dossier de Technology Review sur les mondes virtuels et les mondes miroirs. Avant de débuter cet article voici un petit récapitulatif en chiffres de Second Life d'après l'étude de ComScore Inc. au printemps 2007.

  • 7,5 millions de résidents sur Second Life

  • Augmentation de 46 % entre janvier et mars

  • 30 000 et 40 000 utilisateurs connectés simultanément

  • âge moyen des résidents : 32 ans

  • temps moyen de connexion : 3 heures

  • 1,7 millions de $ sont échangés chaque jour

  • 61 % de résidents européens dont 100 000 Français


  • Selon un autre cabinet d'analyse américain, le cabinet Gartner, "80 % des internautes et 80 % des entreprises classées au palmarès Fortune 500 investiront, d'ici la fin 2010, dans un monde virtuel, mais pas nécessairement dans Second Life".

    Cet article est donc basé comme je l'ai annoncé précédemment sur l'article "Second Life : la réalité a-t-elle sa place dans un monde virtuel ?"

    Les créateurs de Second Life annoncent clairement la couleur : "Nous ne sommes pas intéressés par une véracité à 100 %". Pourtant l'idée de réalité virtuelle implique deux notions bien distinctes, que l'on pourrait considérer comme totalement opposées, dont l'assemblage pourrait sembler paradoxale, et qui pourtant ne peuvent fonctionner l'un sans l'autre : le réel et l'irréel. En effet le réel n'a pas de sens si on ne lui oppose pas le concept d'irréalité, où plus précisément dans notre cas de virtualité. Les mots n'ont souvent de sens que par leurs oppositions. Réel et irréel, concret et abstrait, bien et mal, noir et blanc. Biensûr nous pourrions philosopher sur le sens des mots et la "concrétitude" à laquelle ils nous renvoient mais ce n'est pas l'objet qui ici nous interresse. La réalité virtuelle inclue une base de véracité compléter par de l'imaginaire ou, selon comment on le voit, un monde imaginaire construit avec certains éléments véridique. Nous voyons ce problème se poser sans cesse au cinéma. Pour faire de la science fiction nous avons besoin de bases véridiques et vérifiables : la gravité, l'usage de nos membres... Pour construire quelquechose de virtuel nous avons donc besoin d'éléments qui font appel au savoir du public et à son expérience. Rien ne peut être réellement virtuel.

    Ainsi même si les créateurs de Second Life expriment leur volonté de ne pas appliquer une véracité totale on les croit car au final il est quasi-impossible de reproduire une réalité dans un univers informatique, cependant ils ne peuvent pas non plus dire que la véracité ne les interessent pas. En effet les avatars que les joueurs incarnent sont construit à l'image de l'homme, avec deux jambes, deux bras, deux yeux, un nez, une bouche, des cheveux et même, pour ceux qui arrivent à le trouver, ... un sexe ! Second Life est donc une représentation modélisée sur un certain nombre de phénomènes réels tels que les couchers de soleil, l'existance de différents éléments tels que l'eau, la terre, le feu ou le bois, mais aussi avec certaines libertés qu'ont pris les créateurs pour faciliter l'interface de jeu, par exemple le pouvoir de voler ou la téléportation. En effet si l'on devait se déplacer en train ou en avion et mettre dix à quinze heures de vol pour se rendre là où l'on souhaite Second Life serait sans aucun doute moins attractif...


    Le problème de la réalité dans les univers virtuels est en ce moment très présent. En effet bon nombre de personnes commencent à envisager sérieusement de créer une Second Earth, une terre virtuelle où toutes les structures architecturales terrestres seraient reconstruites, où les phénomènes que l'on peut observer dans notre monde seraient modélisés et "virtualisés". D'une certaine façon quelques éléments de cette terre seconde existent déjà sur second life, le métro new-yorkais a été entièrement modélisé et des amateurs se sont amusés à reproduire le quartier rouge d'Amsterdam et le moulin rouge à Paris.

    On peut légitimement se demander pourquoi, dans quel but... Cependant la question n'est pas là. Si certains on déjà commencés et qu'autant d'autres s'interrogent sur cette réalité virtuelle véridique c'est que les prémices de son existence ont déjà étés posés. Il ne faut pas se demander pourquoi on créerais une terre virtuelle mais plutôt qu'est-ce-qu'on peut en tirer, qu'est-ce-qu'elle peut apporter de plus qu'une réalité réellement réelle.

    @ffaire à suivre...

    mercredi 31 octobre 2007

    Résultat du sondage

    Voici les résultats du sondages sur second life. 37 % des votants ont déjà joués à second life, 25 % connaissent des gens qui y ont joués et 25 % connaissent de nom. 88 % des votants ont déjà entendu parlé de Second Life.
    Merci donc aux 32 votants.

    mardi 30 octobre 2007

    Merci à tous !!



    Ça y est, c'est officiel, festibook fête ses deux cent visites. Je vous remercie donc tous d'être venus sur ce blog et d'avoir répondu aux sondages. Merci à tous !
    Merci donc aux différents publics qui sont venus voir mon travail. Même si j'ai pu remarquer que la quasi-totalité des visiteurs sont situés en France, je remercie les différents visiteurs d'Espagne, de Grèce, de Tunisie, du Royaume Uni, d'Algérie, d'Italie, de Suède, des Philippines, du Luxembourg, d'Allemagne et aussi d'Inde.
    Merci à tous et vu votre fidélité, 25 % des visiteurs ( pas des visites mais bien des visiteurs ) sont revenus sur le blog 50 à 100 fois depuis sa création, je m'engage à tenter de fournir un travail d'analyse sérieux et fournir par l'intermédiaire de cette plate-forme une source d'informations, de critiques et d'ouvertures sur le monde de l'interactivité en matière d'événement culturels.



    Je continue donc sur ma lancée et je continuerais donc à publier sur ce blog et ce même après la fin de l'unité d'enseignement dans laquelle il a été créé.

    @ suivre...

    lundi 29 octobre 2007

    Second Earth, quand le virtuel rencontre le réel

    Tel est le nom du premier article du dossier "Jusqu'où iront les mondes virtuels ?" paru dans le numéro 4 de l'édition française du magazine Technology Review. Comme je l'ai annoncé précédemment un post sera publié pour chaque article de ce dossier. Ce premier article traite comme son nom l'indique de l'incroyable rencontre entre Second Life, le produit de Linden Lab, et de Google Earth, le monde miroir le plus prisé par les internautes.

    "Le monde immersif de Second Life et le globe terrestre virtuel Google Earth connaissent chacun un succès planétaire. Lieu d'échanges et de rencontre pour le premier, outil de géolocalisation pour le second, que se passerait-il si ces deux mondes se rencontraient ? Les professionels de l'informatique planchent déjà sur la question."



    Jeffrey Corbin, assistant chercheur pour le département de physique et d'astronomie de l'Université de Denver, a acheté une île à Linden Lab pour mettre en place un programme pédagogique des outils 3D tels qu'une carte météologique (celle de l'Administration nationale océanographique et atmosphérique américaine). Son idée : Intégrer de tels outils au programme du cursus universitaire. Ceci est sans nul doute l'une des preuves de la volonté de certaines personnes de mettre en place une Second Earth.

    D'autres initiatives du genre sont à noter sur Second Life. Le musée du vol spatial propose un globe de 10 mètre de diamètres synchronisé avec les données du monde réel. Votre avatar peut ainsi suivre en direct le télescope Hubble ou aller faire un tour du côté de la station spatiale.

    Même si les mondes virtuels sont interessant au niveau de l'exécution de certaines commandes simples les professionnels restent fidèles aux outils d'analyse, de conception et de mapping distribués par des sociétés spécialisées telles que ESRI ou Autodesk

    "D'ici dix à vingt ans un nouveau monde devrait émerger, supplantant tous les mondes virtuels actuels. Son nom ? Le Métavers.

    Différentes solutions sont proposées pour créer une Second Earth mais il serait d'ores et déjà plus aisé d'intégrer les procédés de conception d'avatars et de sauvegardes de données de Second Life dans Google Earth que d'étendre la surface de Second Life afin de modéliser la terre entière. En effet cette deuxième situation supposerait la mise en place de 2,3 milliards de serveurs et de 150 centrales nucléaires et on ne pourrait alors reconstituer seulement 29,2 % des terres émergées. L'interface de Second Life n'as pas été développée pour cette utilité, Google Earth est plus apte à recevoir les données que Second Earth impliquerait.

    Ce qui est sur c'est que Second Earth serait en soi une killer application. La mise en place de ce métavers nécessiterais un élargissement considérable des bandes passantes, la conceptions de nouveaux ordianteurs et de serveurs nombreux et puissants.

    Si ces procédés étaient développés l'univers virtuel qu'est le web serait considérablement bouleversé. Les internautes pourront aller en cours en restant chez eux, assister à des conférences ou des avant-premières en étant à des milliers de kilomètres. Bien sur on pourra passer des entretiens d'embauche en restant chez soi ou dans le cas qui nous interesse aller dans des festivals se trouvant à l'autre bout du monde, assister à certains spectacles où l'on ne peut se rendre...
    Bref, l'univers réel va devoir developper ses atouts afin de parer au développement exponentiel des mondes virtuels.

    Voir aussi le blog Lignes de Fuite d'où est issue l'image en haut de ce post.


    Affaire @ suivre ...

    Technology Review



    Technology Review est la publication officielle du MIT (Massachusetts Institute of Technology) depuis 1899. La version française est relativement récente puisque le bimensuel de Novembre-Décembre est seulement le quatrième numéro.

    Mais pourquoi faire un article sur ce magazine ?

    La réponse est tout simplement dans le titre de cette édition : "Jusqu'où iront les mondes virtuels ?". En effet j'ai déjà abordé l'idée des mondes virtuels à travers les articles sur Second Life. Je continuerais donc sous peu avec une série de quatre articles correspondants chaque à l'un des pans du dossier sur les mondes virtuels.

    Voici donc la partie du sommaire de ce magazine dont les prochains articles vont traiter : [Voir aussi le site officiel de Technology Review]

  • Second Earth, quand le virtuel rencontre le réel

  • Second Life, la réalité a-t-elle sa place dans un monde virtuel ?

  • Google Earth, les mondes miroirs peuvent-ils se transformer en espaces sociaux ?

  • L'imaginaire des mondes virtuels

  • jeudi 25 octobre 2007

    La culture de la censure



    En France tout est soumis à une censure plus ou moins stricte. Les festivals et autres événements culturels sont eux aussi soumis à une censure. Le seul moyen accessible au plus grand nombre de passer outre la censure est jusqu'à preuve du contraire le net. Certes la censure a des raisons d'être mais on peut se demander si la censure n'est pas utilisée à tort et à travers par les grandes instances médiatiques (une en particulier dont l'acronyme tiens en trois lettres que je ne citerais pas) et ce afin de préserver une certaine image de la culture et, d'une certaine façon, nier toutes les autres formes de cultures alternatives.

    Sur ce voici un exemple d'une vidéo censurée d'un grand événement, la Love Parade, que j'ai trouvé sur Daily Motion. A priori je ne vois pas réellement ce qui fait que cette vidéo a été censurée... Si on compare cette vidéo aux films diffusés chaque semaine sur les chaînes nationales ou les images de mort et de violence qui passent tout les soirs au journal télévisé cette vidéo est tout à fait conforme aux normes culturelles en vigueur. Pourquoi a-t'elle donc été censurée ? Je vous laisse vous faire votre propre opinion et j'espère que vous m'en ferez part...

    dimanche 21 octobre 2007

    Blogarythme : un électrocardiogramme des systèmes de valeurs


    Un petit article paru dans l'hebdomadaire ELLE du 8 octobre 2007 ( précisons que ce n'est pas issu de mes lectures personnelles ) a été porté à mon attention. En effet cet article traite du Blogarythme. Qu'est-ce que c'est ?


    Selon le magasine le Blogarythme est un des "nouveaux outils d'analyse de l'opinion". "(...)Lâché dans la Blogosphère, (le Blogarythme) aspire des millions de mots, qui sont ensuite analysés par des logiciels". Selon Nathalie Brion, présidente de Tendance Institut, société fondatrice du Blogarythme, "c'est comme ça qu'on détecte les sujets de conversation qui apparaissent le plus". "Les leaders ne font plus l'opinion", "aujourd'hui, ce qui structure l'individu, ce n'est plus son milieu ni son âge mais son système de valeurs". Un post d'Alexandre Boussageon intitulé "Des sociétés se mettent à sonder la blogosphère" traite aussi de cette nouvelle tendance.

    Il est probable de voir apparaître des Blogarythmes spécialisés dans certains secteurs très précis et en particulier dans le milieu de l'événementiel pour sonder les blogs des festivaliers et pour voir les festivals qui font le plus parler d'eux et au final de connaître la popularité de chacun.
    En attendant vous pouvez toujours vous renseigner auprès de la société de Nathalie Brion, Tendance Institut

    Pédagogie et Interactivité


    Créée en 1980, l’AIPU vise au développement de la pédagogie au niveau de l’enseignement supérieur dans le but de favoriser une plus forte collaboration internationale et interuniversitaire.
    L’AIPU est constitué de sections locales dispersés sur trois zones géographiques ; Afrique, Amériques et Europe. Ensemble elles constituent l’association mondiale.

    Chaque section est représentés par des individus qui ensemble composent le Conseil d'administration international (CAI).
    Le Secrétaire Général permet d'entretenir la liaison entre les membres du CAI qui répercutent dans leurs zones les informations qu’ils jugent pertinentes.
    Le Président représente les délégués auprès des divers organismes internationaux avec lesquels l'AIPU travaille.
    Chaque zone est autonome administrativement et financièrement, mais contribue et adhère aux les activités mondiales, l'exemple type est la revue RES ACADEMICA et l'organisation de divers congrès et colloques mondiaux.

    Concrètement l'AIPU qu'est-ce que c'est ?

    Un carrefour d’expertise et de formation en pédagogie de l’enseignement supérieur :

  • Source d’information

  • Point de rencontre international

  • Lieu d’échanges et de réflexion


  • Un moyen d’améliorer la qualité de la formation

  • informer sur les savoir-faire pédagogiques

  • diffuser les derniers développements de la recherche et de l’expérimentation en pédagogie de l’enseignement supérieur

  • faire connaître les personnes qui oeuvrent au développement de la pédagogie de l’enseignement supérieur

  • favoriser la coopération interuniversitaire

  • contribuer à la formation pédagogique des enseignants du niveau supérieur


  • Mais qu'est-ce que l'AIPU nous apporte en matière d'interactivité dans le cadre des festivals ?

    Pour répondre à cette question demandons nous ce qu'est la pédagogie.
    Le terme de pédagogie dérive du grec παιδαγωγία, de παιδός (/'paɪdɔs/) « l'enfant » et ἄγω « conduire, mener, accompagner, élever ». On peut considérer que l'enfant est celui qui ne sait pas et que le pédagogue est celui qui sait. Dans ce cadre la pédagogie est l'acte du pédagogue de transmettre du savoir à celui qui ne sait pas, chacun ajustant son comportement de façon à se positionner idéalement en tant que pédagogue ou en tant qu'apprenant. Le lien est facile à faire avec l'interactivité. L'interactivité est une activité nécessitant la coopération de plusieurs êtres ou systèmes, naturels ou artificiels qui agissent en ajustant leur comportement. Dans les deux cas les intervenants optent pour un comportement adéquat qui favorise l'échange. En matière de pédagogie on peut considérer que le pédagogue est celui qui détient les informations (compagnies présentent sur l'événement, dates et situations géographiques...) et que l'apprenant est le futur festivalier qui souhaite s'informer sur le festival auquel il compte se rendre. Informer les gens c'est aussi être pédagogue puisqu'il faut arriver à trouver la manière adéquat de se comporter pour que l'apprenant accepte d'apprendre. L'interactivité dans le cadre des festivals a donc tout interet à s'inspirer de la pédagogie pour être à l'écoute du public et savoir comment se positionner pour que la transmission de l'information soit idéale.
    Notre société est de toute façon de plus en plus pluridisciplinaire et il serait suicidaire de nos jours de se fermer aux différents apports que les autres secteurs peuvent apporter, ainsi la communication nécessite un intérêt pour la psychologie, la sociologie et entre autres la pédagogie.

    Morlaix en totale interactivité


    Au mois d'août est organisé à Morlaix, dans le Finistère, un festival de rue. Dans ce cadre un journal en ligne est organisé par six personnes qui travaillent avec acharnement dessus. Vous pouvez accéder à ce journal en cliquant sur ce lien. De plus, toujours dans le cadre de ce festival d'arts de rue les spectateurs sont invités à réagir sur le blog du FAR.

    En matière d'interactivité l'initiative qui a été prise dans le cadre de ce festival est à souligner car ce qui manque sur la plupart des sites web des "grands festivals" est sans nul doute la possibilité d'échanger, d'interagir et de s'informer autrement.

    samedi 20 octobre 2007

    Culture libre !

    Post inspiré de l'article "Vive la culture libre" paru dans le Hors-serie "Révolution 2.0" de Courrier International.

    Avec la large diffusion du support numérique et la prédominance qu'il acquiert petit à petit dans certains domaines (business, enseignement...) la culture numérique est en train de devenir une composante essentielle des différentes cultures nationales. Si en europe la notion de culture libre est admise par le plus grand nombre, on a encore du mal à se dire que le web est l'une des plus grandes (pour ne pas dire la plus grande) sources de culture libre.

    Aujourd'hui la plupart des internautes ont déjà entendu parler du mouvement "open source" même si le sens leur échappe. Il s'agit de programmes reposants essentiellement sur la contribution individuelle de milliers de programmeurs et qui ne sont la propriété de personne. Ces logiciels libres de droit fleurissent sur le web et prennent parfois plus d'importance que leurs équivalents payants.

    Le logiciel libre permet de faire transparaître toute amélioration, comme c'est le cas dans de nombreux marchés compétitifs. Le parallèle entre culture libre et logiciels libres nécessite quelques précisions. Contrairement au logiciel, la culture a toujours été un domaine privilégiée pour la propriété intellectuelle. Regarder un film ou lire un livre ne sont pas des actes soumis au copyright puisque par définition on ne copie pas l'oeuvre. Au niveau culturel l'acte de se cultiver bénéficie d'une immunité juridique, c'est la copie et la diffusion qui sont extremement reglementées. Pour ce qui est de l'univers numérique cette immunité disparait. En effet "tout usage entraîne une copie de l'original". Ce sont ces actes des utilisateurs qui inquiètent les industries culturelles. Qui va aller dans des concerts, acheter des cds ou des dvds si tout le monde y a accès gratuitement ? Avec la large diffusion du Peer to peer à travers des logiciels tels que Emule ou Bit torrent ou Azureus le monde de l'industrie culturelle retient son souffle.

    L'article dont ce post est inspiré précise cette pensée : "Cette inquiétude a suscité une réaction, et c'est cette réaction qui à son tour inquiète le mouvement de la culture libre. C'est là, en fin de compte, le lien entre les mouvements pour le logiciel libre et pour la culture libre. Dans ces deux mouvements, il existait auparavant une pratique qui était par essence libre. Dans les deux cas, un changement dans l'environnement de la pratique a annulé cette liberté." Malgré tout la culture libre, tout comme les logiciels libres a de beaux jours devant elle. En effet en observant l'émulation que le P2P a provoqué ces dernières années on peut sensiblement constater que logiciels libres et cultures libres sont des notions qui s'alimentent l'une et l'autre. La demande est certes là mais les restrictions le sont aussi. Alors quel avenir pour culture et logiciel libre ?

    Lire en fête

    Source : Lire en fête

    Qu'est-ce que c'est ?

    Le festival "lire en fête" est un événement internationnal regroupant plus de 150 pays sur trois jours. Des milliers de manifestations culturelles et plus particulièrement littéraires sont organisées dans des lieux insolites, cafés, commerces, gares, cinémas, places de village et autres lieux publics.

    Pour cette édition l'événement commencera le 19 octobre avec la "Nuit de l'écrit" qui tend à célèbrer la "rencontre des arts et le mélange des formes". Des lectures insolites sont organisés dans des lieux tout autant insolites. Des déambulations poétiques fleurissent ainsi que des bals littéraires, des soirées de contes et d'autres manifestations littéraires. La thématique de cette année, "Une ville, une oeuvre", emmène le badaud à travers un océan de manifestations littéraires à caractère pluridisciplinaires.

    Le festival Lire en Fête est organisée par le Ministère de la culture et de la communication avec intervention du Centre national du livre. L'événement est soutenu par de nombreux autres ministères : Education nationale, Enseignement supérieur et recherche, Justice, Affaires étrangères, Santé et protection sociale, Outre-mer.

    Voir aussi le dossier de presse disponible sur le site du Ministère de la culture et de la communication.

    jeudi 18 octobre 2007

    Le web des arts de la rue

    Voici un petit florilège de site spécialisés sur les arts de la rue et plus précisément sur le monde de la rue en France :

    - Le fourneau [en Bretagne]
    Scène conventionnée Arts de la rue, lieu de fabrique et pôle de diffusion
    - Lieux publics
    Centre nationnal des arts de la rue, lieu de résidence
    - Fédération des Arts de la rue
    Association pour la pérénisation des Arts de la rue
    - Temps rue
    Groupe de réflexion sur le temps fort des arts de la rue
    - Hors les murs
    Centre de ressources des arts de la rue et des arts de la piste
    - L'abattoir
    Centre nationnal des arts de la rue, lieu de résidence
    - L'usine
    Lieu de fabrication, de création et de production
    - Friche belle de mai
    Lieu de production

    Ces sites constituent les grands cyber-lieux à voir lorsque l'on s'interresse aux arts de la rue cependant ils ne constituent qu'une toute petite part du paysage web.
    N'hésitez pas à poster vos liens en commentaire.

    mardi 16 octobre 2007

    ID Interactive



    ID Interactive est une jeune société (créée en juin 2006) qui s'est spécialisé dans la création de Site Internet professionnels et en particulier dans l'événementiel, le nautisme et l'e-commerce. Une interview du fondateur de la société, Eric Doyen, datant du 09 Octobre a été réalisée par Ouestjob.com [consulter l'article]. La société propose entre autre chose un hébergement et une gestion du domaine à partir de 19 Euros par mois toutes taxes comprises.

    Cette petite entreprise en cours de développement tend à proposer l'idée d'un "guichet unique". Mais qu'est-ce que c'est ? La société gère le nom de domaine, le design, le référencement et les comptes de messagerie. Avec seulement quatre collaborateur la société se doit de recruter trois personnes dans l'année pour péréniser son plan de croissance et pouvoir répondre aux attentes de nouveaux clients. Cette jeune entreprise est en train de faire sa place dans le milieu de la création de site internet et tend à se vanter de suivre une démarche "éthique et vertueuse" car elle propose des stages rémunérés et des salaires légérement plus hauts que ce qu'offre le marché.

    Bref c'est une affaire à suivre...

    NomadsLand.com


    NomadsLand est une société créée par Davin Hutchins. Le site internet de NomadsLand propose une plate forme de "partage de revenus" pour les réalisateurs et les journalistes engagés. Dans une récente interview le créateur de cette société tiens les propos suivants : "Qu'il s'agisse d'immigration illégale, de la guerre en Iraq, la crise du Darfour ou la tragédie du Tibet, NomadsLand présente des films peu distribués en offrant de nouvelles voies aux réalisateurs internationaux, amplifiant leurs voix uniques. Beaucoup de réalisateurs et journalistes engagés souhaitent atteindre de nouvelles audiences sur Internet et être payés pour leur travail de qualité, mais ne veulent pas voir des projets qui leur tiennent à coeur à côté d'émissions de télévision piratées ou de chats tirant la chasse. Nous avons donc créé un endroit unique pour eux. "
    Source : PR Newswire Europe Ltd

    Le site propose donc un certain nombre de films, vidéos et documentaires spécialisés dans de multiples domaines mais concernant tous les questions d'ordre sociales. Nomadsland propose donc un grand nombre de ressources vidéos pour les professionnels. Les artistes sont rémunérés par la société sous forme de droits d'auteurs à hauteur de la moitié des bénéfices du téléchargement et des publicités liées au support concerné. Ce que l'on qualifie maintenant de "You tube des gens intelligents" est en train de recueillir des centaines de participations et les réalisateurs internationaux s'empressent de se rapprocher de la société. Bref ce secteur est réellement en pleine extension.
    Malheureusement les informations ont du mal à filtrer mais je vous promet de vous tenir au courant.

    lundi 15 octobre 2007

    Blog Action Day




    Certains d'entre vous ont peut-être entendu parler du Blog Action Day. Le thème de cette année est l'environnement. Si vous avez un blog et que vous désirez participer, il vous suffit d’envoyer un message sur ce dernier ayant un rapport avec l’environnement. Sous quelle forme ? À vous de décider ! Vous pouvez choisir un problème environnemental qui a une signification toute particulière pour vous, et nous expliquer pourquoi. Ou organiser le nettoyage d’une plage ou d’un quartier près desquels vous vivez et nous faire partager votre expérience. Ou encore, si vous avez une passion pour les écrits fictionnelles, écrivez une histoire portant sur ce thème. Peu importe la forme de communication que vous choisissez (vidéos, photos, podcast…) - …joignez-vous à nous ! L’objectif de cette journée est de sensibiliser le maximum de personnes, en partageant le maximum d’initiatives.

    Voici donc un petit article sensibilisant à l'écologie tout en restant dans le cadre de mon sujet d'étude, les festivals et internet.

    Je pense que presque tout un chacun est déjà allé dans un festival. Tout ceux qui ont déjà fait cette expérience se souviennent sûrement des différentes brochures qu'on leur a proposé, des affiches placardées dans toute la ville, des flyers distribués de si de là, bref des milliers de tonnes de papiers utilisées pour un seul événement. Vous qui lisez cet article êtes forcément au courant de la déforestation, au niveau mondial, entre 1981 et 1990 (dix ans), les forêts tropicales ont régressé (coupes rases, incendies) d’une surface TOTALE de 1 540 000 km2. Cela correspond à 3 fois la France, dix-sept fois la Guyane, 50 fois la Belgique, 175 fois la Corse, 250 fois le département de l’Hérault (Source : Greenpeace).



    Certes la fabrication de matériel informatique coûte cher et n'est pas le plus écologique au monde mais le support numérique prend le pas sur le support papier. Imaginez que dans chaque festival français (soit plus de 500 en l'an 2000) le support papier soit abandonné et que les milliers de compagnies artistiques passent au numérique. Des millions de tonnes de papiers seraient ainsi économisées chaque année, des milliards d'arbres seraient sauvés.

    Certes le matériel informatique nécessite de l'électricité et celle-ci n'est pas encore écologique mais l'humanité possède les capacités de changer cet état de fait. En effet je vais prendre un exemple. Cet été j'ai passé mes vacances à travailler dans un village du sud de la France où sur une petite route à faible fréquentation un rond point a été installé à un endroit parfaitement inutile. Sur le panneau affichant le permis de construire un budget de 400 000 Euros été annoncé. Edf va sous peu construire cinq éolienne offshore pour la maudite somme de 13 Millions d'euros. Une éolienne serait donc équivalente à 6,5 petits ronds-points inutiles (d'autres sont nécessaires mais certains sont vraiment inutiles à mon avis). Pour plus d'information : Le blog finance

    Bref comme toujours en matière d'écologie et ce comme en matière d'interactivité les mentalités n'évoluent pas assez vite et on peut dénoter un réel manque de volonté. Si chacun y mettais du sien, nous serions tous gagnant...

    dimanche 14 octobre 2007

    Festivals Français


    Voilà quelques adresses de sites intéressants en matière de festival, cette liste n'est pas exhaustive et sera très prochainement complétée :



  • Festivalsfrançais.com

  • Le guide des festivals

  • Annuaire des festivals et concerts

  • Francefestival.com

  • Le fourneau
  • samedi 13 octobre 2007

    Quartiers Libres



    Source : Site Officiel de Quartiers Libres

    Voici un petit aperçu de ce que l'on trouve sur le site officiel de l'événement Quartiers Libres. Cependant, comme sur la plupart des sites du genre rien n'est proposé en matière d'interaction. Il n'y a aucun forum ni groupe de discussion instantanée. Au final ce site n'est qu'une version numérique du programme papier que l'on trouve partout dans Montpellier depuis quelques temps.




    Plan du site :


    quARTiers libres

    L'art de la rencontre ou la rencontre de l'art
    Un dispositif structurant
    Un fonctionnement innovant

    Programme 2007

    Vendredi 12 octobre
    Samedi 13 octobre
    Dimanche 14 octobre
    Informations pratiques

    Édition 2007 en quelques mots...

    Les choix artistiques
    4ème édition

    Archives

    2004
    2005
    2006

    Contacts




    Édito provenant du site officiel de quartiers libres

    "Montpellier quARTiers libres est de retour ! Bienvenue dans la 4e édition de cette grande manifestation culturelle, populaire et gratuite, qui met en avant la qualité et l’originalité de l’expression de nos artistes. Montpellier quARTiers libres nous invite à une déambulation poétique vers l’insolite, pour questionner et renouveler par l’art le regard que nous portons sur la ville et sur ses habitants. Baladins et artistes investissent nos rues, parlent sur nos trottoirs et font danser nos arbres.
    La carte est belle. Elle éveille la gourmandise et pique la curiosité en proposant de la musique, du chant, de la danse, du théâtre, mais aussi des installations multimédia, des expositions d’arts visuels… Cette diversité conjugue les talents des professionnels comme des amateurs, pour faire naître l’émotion, le rêve, susciter l’interrogation ou nourrir la réflexion. Montpellier quARTiers libres bouscule et décloisonne les arts, en ouvrant grand les fenêtres de la création. 60 projets, dont 19 créations, ont été retenus. Ils vont habiter une trentaine de lieux comme autant de pôles festifs jalonnant la ville. Tous nous invitent au plaisir de découvrir, d’échanger autour de l’art, avec les artistes, puisque la culture est conçue pour tous, par tous.

    Nous voulons saluer ici le travail des artistes, des associations ressources, des comités de quartier, saluer le travail de tous ceux qui s’investissent avec nous pour que l’art descende dans la rue, au plus proche des habitants. Cette année encore, grâce à vous tous, la vendange est belle. Elle reflète la richesse et le dynamisme de la création et des créateurs dans notre cité. Ce week-end, à Montpellier, où mille et une cultures font la ville, l’étonnement est au coin de la rue. Alors, laissez-vous surprendre !

    Nous vous souhaitons à toutes et à tous de belles découvertes."

    Le Maire de la Ville de Montpellier
    L’Adjoint au Maire, délégué à la culture

    mercredi 10 octobre 2007

    Cannes & l'Interactivité

    Source : Site officiel du Festival de Cannes

    Le Festival de Cannes est l'un voire le festival français le plus reconnu dans le monde. Pourtant le site web qui est proposé manque malheureusement d'interactivité. Certes le site est assez fourni puisqu'il propose un certain nombre de chose. Pour commencer nous avons la possibilité de consulter l'ensemble des photos officielles du dernier festival et un historique en photos depuis soixante ans. Le site propose aussi les différents communiqués de presse publiés au cours de l'année. Nous pouvons aussi accéder aux archives, et à un certain nombre d'autres informations. Nous est aussi proposé un panel large de dessins représentant le festival. Bien sur le site web propose un fil RSS pour suivre l'actualité du site.

    Nous pouvons cependant remarquer la présence d'un podcast sur le site. Pourtant quelque chose manque à l'appel. Il n'y a aucun forum de discussion ce qui est négligeable. Heureusement d'autres sites proposent plus d'interactivité comme Fluctuat.net. Il est malheureusement déplorable de constater que les sites sont séparés. Certains sites web sont consacrés aux forums alors que les sites des festivals n'accordent aucune important à ce nouveau moyen d'expression. Où est l'interactivité dans tout ça ?

    mardi 9 octobre 2007

    Festival Ecaussysteme

    Source : Festival Ecaussysteme

    Le Festival Ecaussystème est un festival éco-citoyen et solidaire qui se déroule dans le Lot à Gignac (46), pour sa 4ème édition.
    Pour commencer une bande d'amis se sont unis. Ils ont tous grandis sur le causse. Dans l'intimité des nuits gignacoises un concert fut organisé. La fête votive était une trés bonne occasion pour mener à bien ce projet avec l’appui du comité des fêtes.

    Les trois premières années ont été celles des apprentissages.
    En janvier 2004 l’association « Ecaussystème » fut crééé.

    Aujourd’hui, une centaine de bénévoles conservent la même ambition : faire de ce festival un moment inoubliable pour tous ; festivaliers, artistes, bénévoles, techniciens, visiteurs curieux, habitants plus ou moins proches de Gignac.

    Les organisateurs souhaitaient créer plus qu’un festival, ils voulaient faire de cette manifestation un moment de rencontre, d’échange et de réflexion sur nos modes de vie. A travers les expositions organisées pendant cet événement , les visiteurs sont sensibilisés au commerce équitable, au développement durable et à d’autres cultures. Bien sur ce festival est nouveau et manque d'expérience mais la volonté est là.

    Au niveau de l'interactivité ecaussysteme possède un site internet. Cependant ce site est trés simple et manque de consistance. Il n'y a malheureusement aucun espace de discussion et trés peu d'interaction possible à part une adresse mail pour contacter les organisateurs. Une vidéo est disponible sur le site ainsi que les affiches des trois dernières éditions mais c'est tout.

    Il est dommage que les festivals alternatifs qui cherchent à se développer ne mettent pas en place une plateforme plus interactive. Un site web est certes un moyen d'informer mais c'est aussi et surtout un moyen de créer, de donner envie, de susciter du plaisir, de l'intérêt et de l'échange. Pour un festival qui cherche à développer l'échange il est vraiment regrettable de constater cette négligence.

    Second night (Suite)

    Cet article est le complément de l'article "Second night" publié dimanche 7 octobre.

    Tout d'abord remettons les choses en contexte :

    Les adeptes de Second Life sont maintenant estimés à 3,5 Millions de personnes, dont plus de 50% sont européens. 12,73% de cette "seconde" population sont français soit près de 450 000 fans français.


    Ensuite notons qu'un historique de "Nuit blanche" est disponible ici. Cette année le record de fréquentation a été battu puisque deux millions de curieux se sont rendus dans les divers lieux accueillant l'événement.Pour sa 6e édition, Nuit blanche s'est ouvert au monde virtuel de Second Life avec "Second Night". Une dizaine d'oeuvres devaient être exposées sur un territoire virtuel à l'attention des habitants (avatars) de Second Life, où la Ville de Paris a loué 40.000 m² de surface virtuel pour 500 euros.

    Cette année l'événement a été orchestré par Jean-Marie Songy, directeur du festival de théatre de rue d'Aurillac et Jérôme Delormas, nommé récemment à la direction du Lux, scène nationnale de Valence. Le tandem a axé l'événement sur le spectacle vivant au détriment des diverses autres disciplines. Les plasticiens, vidéastes et autres performers se sont retrouvés parqués dans une seule et même exposition au Petit Palais. Ainsi la résistance s'est développé. Sur second life Claude Closky propose une collection d'avatars, Agnès de Cayeux abordera la question du sexe dans l'univers virtuel et Valéry Grancher observera à travers ses créations les thèmes de la délation et du crime sur second life. Une vidéo documentaire a aussi été réalisée dans ce cadre par Alain Della Negra et Kaori Kinoshita sur la vie réelle des résidents de Second Life.

    De plus de multiples artistes, performers et simples bénévoles se sont rejoins autour du bâtiment virtuel créé par l'architecte Ignazio Mottola. Bref même si le succès n'a pas été fulgurant l'initiative est à souligner. Comme toujours l'interactivité devient composant essentiel de la survie de certains artistes et de certains événements. Certes Nuit blanche survie largement mais l'existance de courrant de pensée (virtuellement) alternative donne de l'espoir. Au final c'est peut-être un nouveau moyen d'expression permettant de combattre la tendance qu'ont certains festivals d'épurer la variété culturelle. Après Second Fest, le premier festival musical dans cet univers virtuel, la nuit blanche de Second Life est le second événement culturel qui mise sur la création de Linden Lab. Ce monde virtuel est en train de devenir une plateforme réelle du point de vue culturelle. Ce constat est plutôt réjouissant du point de vue de l'interactivité cependant il est dommage de constater que les organisateurs n'ont pas su faire le pas vers le public avant cette proposition virtuelle. Pourquoi les sites internets n'ont pas suffit à créer cette émulation. Espérons que les résidents de Second Life ne seront pas les seuls à profiter de l'interactivité culturelle...

    dimanche 7 octobre 2007

    Second night



    Source des images : Blog sur Second Night

    Suite à un article dénommé "Nuit blanche en résistance sur Second life" paru dans le News culturel du 2 au 8 octobre 2007 (N°168) des Inrockuptibles j'ai cherché à me documenter sur la question. Voici quelques extraits de cet article :
    "Alors que la programmation 2007 se concentre sur le spectacle vivant, des plasticiens organisent une résistance virtuelle. On vous avait prévenu, Nuit Blanche ne promet rien de bien folichon. Orchestré par le tandem Jean-Marie Songy (...) et Jérôme Delormas (...), Nuit Blanche 2007 qui continue pourtant à faire sa com sur le dos de l'art contemporain, se concentre quasi exclusivement sur le spectacle vivant (...)". "(...)un projet en orbite, Second Night, récemment rajouté au programme de Nuit Blanche et imagnié à la fois pour un lieu physique, l'hôtel d'Albret, rue des Francs-Bourgeois, et un lieu virtuel, un spot conçu par l'architecte Ignazio Mottola sur Second life, auxquels les noctambules pourront accéder le soir J par l'intermédiaire du blog http://nbsl.blogspot.com."

    Tout d'abord faisons un point sur ce qu'est "nuit blanche" :

    À Paris, la Nuit Blanche est une manifestion culturelle annuelle. Elle permet au public de visiter différents lieux et d'assister à diverses manifestations culturelles pendant la nuit du premier samedi au premier dimanche d'octobre. Initiée par le maire socialiste Bertrand Delanoë, la première édition s'est tenue en 2002.

    Pour ce qui est de second life un article publié il y a quelques temps sur ce blog proposait un petit rappel de ce qu'était cet univers virtuel. Cliquez ici pour voir cet article.



    J'ai maintenant quelques liens à vous proposer pour vous informer sur cet événement :
    - Article sur 01 Net
    - Article sur Vnunet
    - Dossier de LCI
    - Article sur Ratiatum
    - Site de Second Life

    Cet article n'est qu'une ébauche, le contenu de l'analyse sera mis en ligne prochainement.