mercredi 31 octobre 2007

Résultat du sondage

Voici les résultats du sondages sur second life. 37 % des votants ont déjà joués à second life, 25 % connaissent des gens qui y ont joués et 25 % connaissent de nom. 88 % des votants ont déjà entendu parlé de Second Life.
Merci donc aux 32 votants.

mardi 30 octobre 2007

Merci à tous !!



Ça y est, c'est officiel, festibook fête ses deux cent visites. Je vous remercie donc tous d'être venus sur ce blog et d'avoir répondu aux sondages. Merci à tous !
Merci donc aux différents publics qui sont venus voir mon travail. Même si j'ai pu remarquer que la quasi-totalité des visiteurs sont situés en France, je remercie les différents visiteurs d'Espagne, de Grèce, de Tunisie, du Royaume Uni, d'Algérie, d'Italie, de Suède, des Philippines, du Luxembourg, d'Allemagne et aussi d'Inde.
Merci à tous et vu votre fidélité, 25 % des visiteurs ( pas des visites mais bien des visiteurs ) sont revenus sur le blog 50 à 100 fois depuis sa création, je m'engage à tenter de fournir un travail d'analyse sérieux et fournir par l'intermédiaire de cette plate-forme une source d'informations, de critiques et d'ouvertures sur le monde de l'interactivité en matière d'événement culturels.



Je continue donc sur ma lancée et je continuerais donc à publier sur ce blog et ce même après la fin de l'unité d'enseignement dans laquelle il a été créé.

@ suivre...

lundi 29 octobre 2007

Second Earth, quand le virtuel rencontre le réel

Tel est le nom du premier article du dossier "Jusqu'où iront les mondes virtuels ?" paru dans le numéro 4 de l'édition française du magazine Technology Review. Comme je l'ai annoncé précédemment un post sera publié pour chaque article de ce dossier. Ce premier article traite comme son nom l'indique de l'incroyable rencontre entre Second Life, le produit de Linden Lab, et de Google Earth, le monde miroir le plus prisé par les internautes.

"Le monde immersif de Second Life et le globe terrestre virtuel Google Earth connaissent chacun un succès planétaire. Lieu d'échanges et de rencontre pour le premier, outil de géolocalisation pour le second, que se passerait-il si ces deux mondes se rencontraient ? Les professionels de l'informatique planchent déjà sur la question."



Jeffrey Corbin, assistant chercheur pour le département de physique et d'astronomie de l'Université de Denver, a acheté une île à Linden Lab pour mettre en place un programme pédagogique des outils 3D tels qu'une carte météologique (celle de l'Administration nationale océanographique et atmosphérique américaine). Son idée : Intégrer de tels outils au programme du cursus universitaire. Ceci est sans nul doute l'une des preuves de la volonté de certaines personnes de mettre en place une Second Earth.

D'autres initiatives du genre sont à noter sur Second Life. Le musée du vol spatial propose un globe de 10 mètre de diamètres synchronisé avec les données du monde réel. Votre avatar peut ainsi suivre en direct le télescope Hubble ou aller faire un tour du côté de la station spatiale.

Même si les mondes virtuels sont interessant au niveau de l'exécution de certaines commandes simples les professionnels restent fidèles aux outils d'analyse, de conception et de mapping distribués par des sociétés spécialisées telles que ESRI ou Autodesk

"D'ici dix à vingt ans un nouveau monde devrait émerger, supplantant tous les mondes virtuels actuels. Son nom ? Le Métavers.

Différentes solutions sont proposées pour créer une Second Earth mais il serait d'ores et déjà plus aisé d'intégrer les procédés de conception d'avatars et de sauvegardes de données de Second Life dans Google Earth que d'étendre la surface de Second Life afin de modéliser la terre entière. En effet cette deuxième situation supposerait la mise en place de 2,3 milliards de serveurs et de 150 centrales nucléaires et on ne pourrait alors reconstituer seulement 29,2 % des terres émergées. L'interface de Second Life n'as pas été développée pour cette utilité, Google Earth est plus apte à recevoir les données que Second Earth impliquerait.

Ce qui est sur c'est que Second Earth serait en soi une killer application. La mise en place de ce métavers nécessiterais un élargissement considérable des bandes passantes, la conceptions de nouveaux ordianteurs et de serveurs nombreux et puissants.

Si ces procédés étaient développés l'univers virtuel qu'est le web serait considérablement bouleversé. Les internautes pourront aller en cours en restant chez eux, assister à des conférences ou des avant-premières en étant à des milliers de kilomètres. Bien sur on pourra passer des entretiens d'embauche en restant chez soi ou dans le cas qui nous interesse aller dans des festivals se trouvant à l'autre bout du monde, assister à certains spectacles où l'on ne peut se rendre...
Bref, l'univers réel va devoir developper ses atouts afin de parer au développement exponentiel des mondes virtuels.

Voir aussi le blog Lignes de Fuite d'où est issue l'image en haut de ce post.


Affaire @ suivre ...

Technology Review



Technology Review est la publication officielle du MIT (Massachusetts Institute of Technology) depuis 1899. La version française est relativement récente puisque le bimensuel de Novembre-Décembre est seulement le quatrième numéro.

Mais pourquoi faire un article sur ce magazine ?

La réponse est tout simplement dans le titre de cette édition : "Jusqu'où iront les mondes virtuels ?". En effet j'ai déjà abordé l'idée des mondes virtuels à travers les articles sur Second Life. Je continuerais donc sous peu avec une série de quatre articles correspondants chaque à l'un des pans du dossier sur les mondes virtuels.

Voici donc la partie du sommaire de ce magazine dont les prochains articles vont traiter : [Voir aussi le site officiel de Technology Review]

  • Second Earth, quand le virtuel rencontre le réel

  • Second Life, la réalité a-t-elle sa place dans un monde virtuel ?

  • Google Earth, les mondes miroirs peuvent-ils se transformer en espaces sociaux ?

  • L'imaginaire des mondes virtuels

  • jeudi 25 octobre 2007

    La culture de la censure



    En France tout est soumis à une censure plus ou moins stricte. Les festivals et autres événements culturels sont eux aussi soumis à une censure. Le seul moyen accessible au plus grand nombre de passer outre la censure est jusqu'à preuve du contraire le net. Certes la censure a des raisons d'être mais on peut se demander si la censure n'est pas utilisée à tort et à travers par les grandes instances médiatiques (une en particulier dont l'acronyme tiens en trois lettres que je ne citerais pas) et ce afin de préserver une certaine image de la culture et, d'une certaine façon, nier toutes les autres formes de cultures alternatives.

    Sur ce voici un exemple d'une vidéo censurée d'un grand événement, la Love Parade, que j'ai trouvé sur Daily Motion. A priori je ne vois pas réellement ce qui fait que cette vidéo a été censurée... Si on compare cette vidéo aux films diffusés chaque semaine sur les chaînes nationales ou les images de mort et de violence qui passent tout les soirs au journal télévisé cette vidéo est tout à fait conforme aux normes culturelles en vigueur. Pourquoi a-t'elle donc été censurée ? Je vous laisse vous faire votre propre opinion et j'espère que vous m'en ferez part...

    dimanche 21 octobre 2007

    Blogarythme : un électrocardiogramme des systèmes de valeurs


    Un petit article paru dans l'hebdomadaire ELLE du 8 octobre 2007 ( précisons que ce n'est pas issu de mes lectures personnelles ) a été porté à mon attention. En effet cet article traite du Blogarythme. Qu'est-ce que c'est ?


    Selon le magasine le Blogarythme est un des "nouveaux outils d'analyse de l'opinion". "(...)Lâché dans la Blogosphère, (le Blogarythme) aspire des millions de mots, qui sont ensuite analysés par des logiciels". Selon Nathalie Brion, présidente de Tendance Institut, société fondatrice du Blogarythme, "c'est comme ça qu'on détecte les sujets de conversation qui apparaissent le plus". "Les leaders ne font plus l'opinion", "aujourd'hui, ce qui structure l'individu, ce n'est plus son milieu ni son âge mais son système de valeurs". Un post d'Alexandre Boussageon intitulé "Des sociétés se mettent à sonder la blogosphère" traite aussi de cette nouvelle tendance.

    Il est probable de voir apparaître des Blogarythmes spécialisés dans certains secteurs très précis et en particulier dans le milieu de l'événementiel pour sonder les blogs des festivaliers et pour voir les festivals qui font le plus parler d'eux et au final de connaître la popularité de chacun.
    En attendant vous pouvez toujours vous renseigner auprès de la société de Nathalie Brion, Tendance Institut

    Pédagogie et Interactivité


    Créée en 1980, l’AIPU vise au développement de la pédagogie au niveau de l’enseignement supérieur dans le but de favoriser une plus forte collaboration internationale et interuniversitaire.
    L’AIPU est constitué de sections locales dispersés sur trois zones géographiques ; Afrique, Amériques et Europe. Ensemble elles constituent l’association mondiale.

    Chaque section est représentés par des individus qui ensemble composent le Conseil d'administration international (CAI).
    Le Secrétaire Général permet d'entretenir la liaison entre les membres du CAI qui répercutent dans leurs zones les informations qu’ils jugent pertinentes.
    Le Président représente les délégués auprès des divers organismes internationaux avec lesquels l'AIPU travaille.
    Chaque zone est autonome administrativement et financièrement, mais contribue et adhère aux les activités mondiales, l'exemple type est la revue RES ACADEMICA et l'organisation de divers congrès et colloques mondiaux.

    Concrètement l'AIPU qu'est-ce que c'est ?

    Un carrefour d’expertise et de formation en pédagogie de l’enseignement supérieur :

  • Source d’information

  • Point de rencontre international

  • Lieu d’échanges et de réflexion


  • Un moyen d’améliorer la qualité de la formation

  • informer sur les savoir-faire pédagogiques

  • diffuser les derniers développements de la recherche et de l’expérimentation en pédagogie de l’enseignement supérieur

  • faire connaître les personnes qui oeuvrent au développement de la pédagogie de l’enseignement supérieur

  • favoriser la coopération interuniversitaire

  • contribuer à la formation pédagogique des enseignants du niveau supérieur


  • Mais qu'est-ce que l'AIPU nous apporte en matière d'interactivité dans le cadre des festivals ?

    Pour répondre à cette question demandons nous ce qu'est la pédagogie.
    Le terme de pédagogie dérive du grec παιδαγωγία, de παιδός (/'paɪdɔs/) « l'enfant » et ἄγω « conduire, mener, accompagner, élever ». On peut considérer que l'enfant est celui qui ne sait pas et que le pédagogue est celui qui sait. Dans ce cadre la pédagogie est l'acte du pédagogue de transmettre du savoir à celui qui ne sait pas, chacun ajustant son comportement de façon à se positionner idéalement en tant que pédagogue ou en tant qu'apprenant. Le lien est facile à faire avec l'interactivité. L'interactivité est une activité nécessitant la coopération de plusieurs êtres ou systèmes, naturels ou artificiels qui agissent en ajustant leur comportement. Dans les deux cas les intervenants optent pour un comportement adéquat qui favorise l'échange. En matière de pédagogie on peut considérer que le pédagogue est celui qui détient les informations (compagnies présentent sur l'événement, dates et situations géographiques...) et que l'apprenant est le futur festivalier qui souhaite s'informer sur le festival auquel il compte se rendre. Informer les gens c'est aussi être pédagogue puisqu'il faut arriver à trouver la manière adéquat de se comporter pour que l'apprenant accepte d'apprendre. L'interactivité dans le cadre des festivals a donc tout interet à s'inspirer de la pédagogie pour être à l'écoute du public et savoir comment se positionner pour que la transmission de l'information soit idéale.
    Notre société est de toute façon de plus en plus pluridisciplinaire et il serait suicidaire de nos jours de se fermer aux différents apports que les autres secteurs peuvent apporter, ainsi la communication nécessite un intérêt pour la psychologie, la sociologie et entre autres la pédagogie.

    Morlaix en totale interactivité


    Au mois d'août est organisé à Morlaix, dans le Finistère, un festival de rue. Dans ce cadre un journal en ligne est organisé par six personnes qui travaillent avec acharnement dessus. Vous pouvez accéder à ce journal en cliquant sur ce lien. De plus, toujours dans le cadre de ce festival d'arts de rue les spectateurs sont invités à réagir sur le blog du FAR.

    En matière d'interactivité l'initiative qui a été prise dans le cadre de ce festival est à souligner car ce qui manque sur la plupart des sites web des "grands festivals" est sans nul doute la possibilité d'échanger, d'interagir et de s'informer autrement.

    samedi 20 octobre 2007

    Culture libre !

    Post inspiré de l'article "Vive la culture libre" paru dans le Hors-serie "Révolution 2.0" de Courrier International.

    Avec la large diffusion du support numérique et la prédominance qu'il acquiert petit à petit dans certains domaines (business, enseignement...) la culture numérique est en train de devenir une composante essentielle des différentes cultures nationales. Si en europe la notion de culture libre est admise par le plus grand nombre, on a encore du mal à se dire que le web est l'une des plus grandes (pour ne pas dire la plus grande) sources de culture libre.

    Aujourd'hui la plupart des internautes ont déjà entendu parler du mouvement "open source" même si le sens leur échappe. Il s'agit de programmes reposants essentiellement sur la contribution individuelle de milliers de programmeurs et qui ne sont la propriété de personne. Ces logiciels libres de droit fleurissent sur le web et prennent parfois plus d'importance que leurs équivalents payants.

    Le logiciel libre permet de faire transparaître toute amélioration, comme c'est le cas dans de nombreux marchés compétitifs. Le parallèle entre culture libre et logiciels libres nécessite quelques précisions. Contrairement au logiciel, la culture a toujours été un domaine privilégiée pour la propriété intellectuelle. Regarder un film ou lire un livre ne sont pas des actes soumis au copyright puisque par définition on ne copie pas l'oeuvre. Au niveau culturel l'acte de se cultiver bénéficie d'une immunité juridique, c'est la copie et la diffusion qui sont extremement reglementées. Pour ce qui est de l'univers numérique cette immunité disparait. En effet "tout usage entraîne une copie de l'original". Ce sont ces actes des utilisateurs qui inquiètent les industries culturelles. Qui va aller dans des concerts, acheter des cds ou des dvds si tout le monde y a accès gratuitement ? Avec la large diffusion du Peer to peer à travers des logiciels tels que Emule ou Bit torrent ou Azureus le monde de l'industrie culturelle retient son souffle.

    L'article dont ce post est inspiré précise cette pensée : "Cette inquiétude a suscité une réaction, et c'est cette réaction qui à son tour inquiète le mouvement de la culture libre. C'est là, en fin de compte, le lien entre les mouvements pour le logiciel libre et pour la culture libre. Dans ces deux mouvements, il existait auparavant une pratique qui était par essence libre. Dans les deux cas, un changement dans l'environnement de la pratique a annulé cette liberté." Malgré tout la culture libre, tout comme les logiciels libres a de beaux jours devant elle. En effet en observant l'émulation que le P2P a provoqué ces dernières années on peut sensiblement constater que logiciels libres et cultures libres sont des notions qui s'alimentent l'une et l'autre. La demande est certes là mais les restrictions le sont aussi. Alors quel avenir pour culture et logiciel libre ?

    Lire en fête

    Source : Lire en fête

    Qu'est-ce que c'est ?

    Le festival "lire en fête" est un événement internationnal regroupant plus de 150 pays sur trois jours. Des milliers de manifestations culturelles et plus particulièrement littéraires sont organisées dans des lieux insolites, cafés, commerces, gares, cinémas, places de village et autres lieux publics.

    Pour cette édition l'événement commencera le 19 octobre avec la "Nuit de l'écrit" qui tend à célèbrer la "rencontre des arts et le mélange des formes". Des lectures insolites sont organisés dans des lieux tout autant insolites. Des déambulations poétiques fleurissent ainsi que des bals littéraires, des soirées de contes et d'autres manifestations littéraires. La thématique de cette année, "Une ville, une oeuvre", emmène le badaud à travers un océan de manifestations littéraires à caractère pluridisciplinaires.

    Le festival Lire en Fête est organisée par le Ministère de la culture et de la communication avec intervention du Centre national du livre. L'événement est soutenu par de nombreux autres ministères : Education nationale, Enseignement supérieur et recherche, Justice, Affaires étrangères, Santé et protection sociale, Outre-mer.

    Voir aussi le dossier de presse disponible sur le site du Ministère de la culture et de la communication.

    jeudi 18 octobre 2007

    Le web des arts de la rue

    Voici un petit florilège de site spécialisés sur les arts de la rue et plus précisément sur le monde de la rue en France :

    - Le fourneau [en Bretagne]
    Scène conventionnée Arts de la rue, lieu de fabrique et pôle de diffusion
    - Lieux publics
    Centre nationnal des arts de la rue, lieu de résidence
    - Fédération des Arts de la rue
    Association pour la pérénisation des Arts de la rue
    - Temps rue
    Groupe de réflexion sur le temps fort des arts de la rue
    - Hors les murs
    Centre de ressources des arts de la rue et des arts de la piste
    - L'abattoir
    Centre nationnal des arts de la rue, lieu de résidence
    - L'usine
    Lieu de fabrication, de création et de production
    - Friche belle de mai
    Lieu de production

    Ces sites constituent les grands cyber-lieux à voir lorsque l'on s'interresse aux arts de la rue cependant ils ne constituent qu'une toute petite part du paysage web.
    N'hésitez pas à poster vos liens en commentaire.

    mardi 16 octobre 2007

    ID Interactive



    ID Interactive est une jeune société (créée en juin 2006) qui s'est spécialisé dans la création de Site Internet professionnels et en particulier dans l'événementiel, le nautisme et l'e-commerce. Une interview du fondateur de la société, Eric Doyen, datant du 09 Octobre a été réalisée par Ouestjob.com [consulter l'article]. La société propose entre autre chose un hébergement et une gestion du domaine à partir de 19 Euros par mois toutes taxes comprises.

    Cette petite entreprise en cours de développement tend à proposer l'idée d'un "guichet unique". Mais qu'est-ce que c'est ? La société gère le nom de domaine, le design, le référencement et les comptes de messagerie. Avec seulement quatre collaborateur la société se doit de recruter trois personnes dans l'année pour péréniser son plan de croissance et pouvoir répondre aux attentes de nouveaux clients. Cette jeune entreprise est en train de faire sa place dans le milieu de la création de site internet et tend à se vanter de suivre une démarche "éthique et vertueuse" car elle propose des stages rémunérés et des salaires légérement plus hauts que ce qu'offre le marché.

    Bref c'est une affaire à suivre...

    NomadsLand.com


    NomadsLand est une société créée par Davin Hutchins. Le site internet de NomadsLand propose une plate forme de "partage de revenus" pour les réalisateurs et les journalistes engagés. Dans une récente interview le créateur de cette société tiens les propos suivants : "Qu'il s'agisse d'immigration illégale, de la guerre en Iraq, la crise du Darfour ou la tragédie du Tibet, NomadsLand présente des films peu distribués en offrant de nouvelles voies aux réalisateurs internationaux, amplifiant leurs voix uniques. Beaucoup de réalisateurs et journalistes engagés souhaitent atteindre de nouvelles audiences sur Internet et être payés pour leur travail de qualité, mais ne veulent pas voir des projets qui leur tiennent à coeur à côté d'émissions de télévision piratées ou de chats tirant la chasse. Nous avons donc créé un endroit unique pour eux. "
    Source : PR Newswire Europe Ltd

    Le site propose donc un certain nombre de films, vidéos et documentaires spécialisés dans de multiples domaines mais concernant tous les questions d'ordre sociales. Nomadsland propose donc un grand nombre de ressources vidéos pour les professionnels. Les artistes sont rémunérés par la société sous forme de droits d'auteurs à hauteur de la moitié des bénéfices du téléchargement et des publicités liées au support concerné. Ce que l'on qualifie maintenant de "You tube des gens intelligents" est en train de recueillir des centaines de participations et les réalisateurs internationaux s'empressent de se rapprocher de la société. Bref ce secteur est réellement en pleine extension.
    Malheureusement les informations ont du mal à filtrer mais je vous promet de vous tenir au courant.

    lundi 15 octobre 2007

    Blog Action Day




    Certains d'entre vous ont peut-être entendu parler du Blog Action Day. Le thème de cette année est l'environnement. Si vous avez un blog et que vous désirez participer, il vous suffit d’envoyer un message sur ce dernier ayant un rapport avec l’environnement. Sous quelle forme ? À vous de décider ! Vous pouvez choisir un problème environnemental qui a une signification toute particulière pour vous, et nous expliquer pourquoi. Ou organiser le nettoyage d’une plage ou d’un quartier près desquels vous vivez et nous faire partager votre expérience. Ou encore, si vous avez une passion pour les écrits fictionnelles, écrivez une histoire portant sur ce thème. Peu importe la forme de communication que vous choisissez (vidéos, photos, podcast…) - …joignez-vous à nous ! L’objectif de cette journée est de sensibiliser le maximum de personnes, en partageant le maximum d’initiatives.

    Voici donc un petit article sensibilisant à l'écologie tout en restant dans le cadre de mon sujet d'étude, les festivals et internet.

    Je pense que presque tout un chacun est déjà allé dans un festival. Tout ceux qui ont déjà fait cette expérience se souviennent sûrement des différentes brochures qu'on leur a proposé, des affiches placardées dans toute la ville, des flyers distribués de si de là, bref des milliers de tonnes de papiers utilisées pour un seul événement. Vous qui lisez cet article êtes forcément au courant de la déforestation, au niveau mondial, entre 1981 et 1990 (dix ans), les forêts tropicales ont régressé (coupes rases, incendies) d’une surface TOTALE de 1 540 000 km2. Cela correspond à 3 fois la France, dix-sept fois la Guyane, 50 fois la Belgique, 175 fois la Corse, 250 fois le département de l’Hérault (Source : Greenpeace).



    Certes la fabrication de matériel informatique coûte cher et n'est pas le plus écologique au monde mais le support numérique prend le pas sur le support papier. Imaginez que dans chaque festival français (soit plus de 500 en l'an 2000) le support papier soit abandonné et que les milliers de compagnies artistiques passent au numérique. Des millions de tonnes de papiers seraient ainsi économisées chaque année, des milliards d'arbres seraient sauvés.

    Certes le matériel informatique nécessite de l'électricité et celle-ci n'est pas encore écologique mais l'humanité possède les capacités de changer cet état de fait. En effet je vais prendre un exemple. Cet été j'ai passé mes vacances à travailler dans un village du sud de la France où sur une petite route à faible fréquentation un rond point a été installé à un endroit parfaitement inutile. Sur le panneau affichant le permis de construire un budget de 400 000 Euros été annoncé. Edf va sous peu construire cinq éolienne offshore pour la maudite somme de 13 Millions d'euros. Une éolienne serait donc équivalente à 6,5 petits ronds-points inutiles (d'autres sont nécessaires mais certains sont vraiment inutiles à mon avis). Pour plus d'information : Le blog finance

    Bref comme toujours en matière d'écologie et ce comme en matière d'interactivité les mentalités n'évoluent pas assez vite et on peut dénoter un réel manque de volonté. Si chacun y mettais du sien, nous serions tous gagnant...

    dimanche 14 octobre 2007

    Festivals Français


    Voilà quelques adresses de sites intéressants en matière de festival, cette liste n'est pas exhaustive et sera très prochainement complétée :



  • Festivalsfrançais.com

  • Le guide des festivals

  • Annuaire des festivals et concerts

  • Francefestival.com

  • Le fourneau
  • samedi 13 octobre 2007

    Quartiers Libres



    Source : Site Officiel de Quartiers Libres

    Voici un petit aperçu de ce que l'on trouve sur le site officiel de l'événement Quartiers Libres. Cependant, comme sur la plupart des sites du genre rien n'est proposé en matière d'interaction. Il n'y a aucun forum ni groupe de discussion instantanée. Au final ce site n'est qu'une version numérique du programme papier que l'on trouve partout dans Montpellier depuis quelques temps.




    Plan du site :


    quARTiers libres

    L'art de la rencontre ou la rencontre de l'art
    Un dispositif structurant
    Un fonctionnement innovant

    Programme 2007

    Vendredi 12 octobre
    Samedi 13 octobre
    Dimanche 14 octobre
    Informations pratiques

    Édition 2007 en quelques mots...

    Les choix artistiques
    4ème édition

    Archives

    2004
    2005
    2006

    Contacts




    Édito provenant du site officiel de quartiers libres

    "Montpellier quARTiers libres est de retour ! Bienvenue dans la 4e édition de cette grande manifestation culturelle, populaire et gratuite, qui met en avant la qualité et l’originalité de l’expression de nos artistes. Montpellier quARTiers libres nous invite à une déambulation poétique vers l’insolite, pour questionner et renouveler par l’art le regard que nous portons sur la ville et sur ses habitants. Baladins et artistes investissent nos rues, parlent sur nos trottoirs et font danser nos arbres.
    La carte est belle. Elle éveille la gourmandise et pique la curiosité en proposant de la musique, du chant, de la danse, du théâtre, mais aussi des installations multimédia, des expositions d’arts visuels… Cette diversité conjugue les talents des professionnels comme des amateurs, pour faire naître l’émotion, le rêve, susciter l’interrogation ou nourrir la réflexion. Montpellier quARTiers libres bouscule et décloisonne les arts, en ouvrant grand les fenêtres de la création. 60 projets, dont 19 créations, ont été retenus. Ils vont habiter une trentaine de lieux comme autant de pôles festifs jalonnant la ville. Tous nous invitent au plaisir de découvrir, d’échanger autour de l’art, avec les artistes, puisque la culture est conçue pour tous, par tous.

    Nous voulons saluer ici le travail des artistes, des associations ressources, des comités de quartier, saluer le travail de tous ceux qui s’investissent avec nous pour que l’art descende dans la rue, au plus proche des habitants. Cette année encore, grâce à vous tous, la vendange est belle. Elle reflète la richesse et le dynamisme de la création et des créateurs dans notre cité. Ce week-end, à Montpellier, où mille et une cultures font la ville, l’étonnement est au coin de la rue. Alors, laissez-vous surprendre !

    Nous vous souhaitons à toutes et à tous de belles découvertes."

    Le Maire de la Ville de Montpellier
    L’Adjoint au Maire, délégué à la culture

    mercredi 10 octobre 2007

    Cannes & l'Interactivité

    Source : Site officiel du Festival de Cannes

    Le Festival de Cannes est l'un voire le festival français le plus reconnu dans le monde. Pourtant le site web qui est proposé manque malheureusement d'interactivité. Certes le site est assez fourni puisqu'il propose un certain nombre de chose. Pour commencer nous avons la possibilité de consulter l'ensemble des photos officielles du dernier festival et un historique en photos depuis soixante ans. Le site propose aussi les différents communiqués de presse publiés au cours de l'année. Nous pouvons aussi accéder aux archives, et à un certain nombre d'autres informations. Nous est aussi proposé un panel large de dessins représentant le festival. Bien sur le site web propose un fil RSS pour suivre l'actualité du site.

    Nous pouvons cependant remarquer la présence d'un podcast sur le site. Pourtant quelque chose manque à l'appel. Il n'y a aucun forum de discussion ce qui est négligeable. Heureusement d'autres sites proposent plus d'interactivité comme Fluctuat.net. Il est malheureusement déplorable de constater que les sites sont séparés. Certains sites web sont consacrés aux forums alors que les sites des festivals n'accordent aucune important à ce nouveau moyen d'expression. Où est l'interactivité dans tout ça ?

    mardi 9 octobre 2007

    Festival Ecaussysteme

    Source : Festival Ecaussysteme

    Le Festival Ecaussystème est un festival éco-citoyen et solidaire qui se déroule dans le Lot à Gignac (46), pour sa 4ème édition.
    Pour commencer une bande d'amis se sont unis. Ils ont tous grandis sur le causse. Dans l'intimité des nuits gignacoises un concert fut organisé. La fête votive était une trés bonne occasion pour mener à bien ce projet avec l’appui du comité des fêtes.

    Les trois premières années ont été celles des apprentissages.
    En janvier 2004 l’association « Ecaussystème » fut crééé.

    Aujourd’hui, une centaine de bénévoles conservent la même ambition : faire de ce festival un moment inoubliable pour tous ; festivaliers, artistes, bénévoles, techniciens, visiteurs curieux, habitants plus ou moins proches de Gignac.

    Les organisateurs souhaitaient créer plus qu’un festival, ils voulaient faire de cette manifestation un moment de rencontre, d’échange et de réflexion sur nos modes de vie. A travers les expositions organisées pendant cet événement , les visiteurs sont sensibilisés au commerce équitable, au développement durable et à d’autres cultures. Bien sur ce festival est nouveau et manque d'expérience mais la volonté est là.

    Au niveau de l'interactivité ecaussysteme possède un site internet. Cependant ce site est trés simple et manque de consistance. Il n'y a malheureusement aucun espace de discussion et trés peu d'interaction possible à part une adresse mail pour contacter les organisateurs. Une vidéo est disponible sur le site ainsi que les affiches des trois dernières éditions mais c'est tout.

    Il est dommage que les festivals alternatifs qui cherchent à se développer ne mettent pas en place une plateforme plus interactive. Un site web est certes un moyen d'informer mais c'est aussi et surtout un moyen de créer, de donner envie, de susciter du plaisir, de l'intérêt et de l'échange. Pour un festival qui cherche à développer l'échange il est vraiment regrettable de constater cette négligence.

    Second night (Suite)

    Cet article est le complément de l'article "Second night" publié dimanche 7 octobre.

    Tout d'abord remettons les choses en contexte :

    Les adeptes de Second Life sont maintenant estimés à 3,5 Millions de personnes, dont plus de 50% sont européens. 12,73% de cette "seconde" population sont français soit près de 450 000 fans français.


    Ensuite notons qu'un historique de "Nuit blanche" est disponible ici. Cette année le record de fréquentation a été battu puisque deux millions de curieux se sont rendus dans les divers lieux accueillant l'événement.Pour sa 6e édition, Nuit blanche s'est ouvert au monde virtuel de Second Life avec "Second Night". Une dizaine d'oeuvres devaient être exposées sur un territoire virtuel à l'attention des habitants (avatars) de Second Life, où la Ville de Paris a loué 40.000 m² de surface virtuel pour 500 euros.

    Cette année l'événement a été orchestré par Jean-Marie Songy, directeur du festival de théatre de rue d'Aurillac et Jérôme Delormas, nommé récemment à la direction du Lux, scène nationnale de Valence. Le tandem a axé l'événement sur le spectacle vivant au détriment des diverses autres disciplines. Les plasticiens, vidéastes et autres performers se sont retrouvés parqués dans une seule et même exposition au Petit Palais. Ainsi la résistance s'est développé. Sur second life Claude Closky propose une collection d'avatars, Agnès de Cayeux abordera la question du sexe dans l'univers virtuel et Valéry Grancher observera à travers ses créations les thèmes de la délation et du crime sur second life. Une vidéo documentaire a aussi été réalisée dans ce cadre par Alain Della Negra et Kaori Kinoshita sur la vie réelle des résidents de Second Life.

    De plus de multiples artistes, performers et simples bénévoles se sont rejoins autour du bâtiment virtuel créé par l'architecte Ignazio Mottola. Bref même si le succès n'a pas été fulgurant l'initiative est à souligner. Comme toujours l'interactivité devient composant essentiel de la survie de certains artistes et de certains événements. Certes Nuit blanche survie largement mais l'existance de courrant de pensée (virtuellement) alternative donne de l'espoir. Au final c'est peut-être un nouveau moyen d'expression permettant de combattre la tendance qu'ont certains festivals d'épurer la variété culturelle. Après Second Fest, le premier festival musical dans cet univers virtuel, la nuit blanche de Second Life est le second événement culturel qui mise sur la création de Linden Lab. Ce monde virtuel est en train de devenir une plateforme réelle du point de vue culturelle. Ce constat est plutôt réjouissant du point de vue de l'interactivité cependant il est dommage de constater que les organisateurs n'ont pas su faire le pas vers le public avant cette proposition virtuelle. Pourquoi les sites internets n'ont pas suffit à créer cette émulation. Espérons que les résidents de Second Life ne seront pas les seuls à profiter de l'interactivité culturelle...

    dimanche 7 octobre 2007

    Second night



    Source des images : Blog sur Second Night

    Suite à un article dénommé "Nuit blanche en résistance sur Second life" paru dans le News culturel du 2 au 8 octobre 2007 (N°168) des Inrockuptibles j'ai cherché à me documenter sur la question. Voici quelques extraits de cet article :
    "Alors que la programmation 2007 se concentre sur le spectacle vivant, des plasticiens organisent une résistance virtuelle. On vous avait prévenu, Nuit Blanche ne promet rien de bien folichon. Orchestré par le tandem Jean-Marie Songy (...) et Jérôme Delormas (...), Nuit Blanche 2007 qui continue pourtant à faire sa com sur le dos de l'art contemporain, se concentre quasi exclusivement sur le spectacle vivant (...)". "(...)un projet en orbite, Second Night, récemment rajouté au programme de Nuit Blanche et imagnié à la fois pour un lieu physique, l'hôtel d'Albret, rue des Francs-Bourgeois, et un lieu virtuel, un spot conçu par l'architecte Ignazio Mottola sur Second life, auxquels les noctambules pourront accéder le soir J par l'intermédiaire du blog http://nbsl.blogspot.com."

    Tout d'abord faisons un point sur ce qu'est "nuit blanche" :

    À Paris, la Nuit Blanche est une manifestion culturelle annuelle. Elle permet au public de visiter différents lieux et d'assister à diverses manifestations culturelles pendant la nuit du premier samedi au premier dimanche d'octobre. Initiée par le maire socialiste Bertrand Delanoë, la première édition s'est tenue en 2002.

    Pour ce qui est de second life un article publié il y a quelques temps sur ce blog proposait un petit rappel de ce qu'était cet univers virtuel. Cliquez ici pour voir cet article.



    J'ai maintenant quelques liens à vous proposer pour vous informer sur cet événement :
    - Article sur 01 Net
    - Article sur Vnunet
    - Dossier de LCI
    - Article sur Ratiatum
    - Site de Second Life

    Cet article n'est qu'une ébauche, le contenu de l'analyse sera mis en ligne prochainement.

    mercredi 3 octobre 2007

    Diplôme Web 2.0

    Testez vos connaissance, tout comme je l'ai fait, en matière de Web 2.0. Pour cela allez sur Web 2.0 Design interviews

    mardi 2 octobre 2007

    The Burning Man Project (Suite)

    Tout d'abord voici un petit diaporama du festival Burning Man Project que j'ai trouvé sur You tube :


    Un peu plus de précision sur Burning Man Project :

    Ce festival est une immense rencontre artistique qui a donc lieu chaque année dans le désert du Nevada. Le nom du festival viens du terme "l'homme qui brûle" soit burning man. En 1986 Larry Harvey a initié la crémation d'un homme géant en bois sur la plage de Backer Beach à San Fransisco. Depuis 1990 l'évènement a été transféré dans le désert du Nevada.

    Le festival d'un week end est clôturé par le bûcher du mannequin de bois. Ce festival est vivement critiqué, ses détracteurs se plaignent d'une zone de non-droit où les burners (participants) boivent, se droguent et vivent le temps d'un week end dans une totale décadence. De plus le regroupement en zones d'affinités vestimentaires et musicales tend à faire penser à certaines formes de tribalisme, enfin la mise à feu d'une icône humaine fait penser à certaines formes de rites païens.


    Cette ville éphémère nommée Black Rock City est maintenant la troisième ville la plus peuplée du Nevada et ce pendant trois jours. Le succès du festival ne cesse de s'amplifier depuis sa création en 1986 où moins de 500 personnes étaient présentes. En 1994 les burners ont atteints le nombre de 2500. En 1997 ils étaient 10 000 et ont dépassés la barre de 30 000 en 2002. Aujourd'hui plus de 37 000 personnes se rendent dans le désert du Nevada pour faire part à tous de leurs inventions les plus farfelues, leurs costumes les plus délirants et leurs personnalités encore plus originales.

    The Burning Man Project




    Source : http://www.burningman.com/

    Le Festival Bruning Man existe depuis 1986 et se déroule chaque année la dernière semaine d'août dans le désert du Nevada. Vous pourrez vous renseigner sur ce sujet, comme je l'ai fait, sur le site officiel de Burning Man, cependant la page est en anglais mais vous pouvez utiliser la traduction automatique que propose Google.

    En attendant, de quoi s'agit-il ?



    Il est difficile de définir le Burning Man Project. En effet ce rassemblement festif est unique au mode. Chaque année plusieurs milliers de personnes se rassemblent dans le désert pour faire la fête, présenter des créations insolites et surtout ... être libre. En effet aucune règle n'existe lors de cet évènement, aucune façon de se comporter n'est proscrite. Au début, le Burning Man Project était un rassemblement spontané de quelques personnes qui s'est progressivement transformé en un rassemblement de plus de 25 000 personnes.

    Sous une chaleur insoutenable les gens font la fête. Des milliers de personnes créent des engins insensés et travaillent dessus toute l'année dans leurs caves ou leurs garages pour pouvoir venir avec au festival Burning Man. Le principe de Burning Man est simple, personne n'est spectateur, tout le monde doit être aussi acteur du festival. Être acteur ne signifie pas forcément jouer dans un sens théâtral mais apporter une pierre à l'édifice ou plus exactement un bout de bois à l'homme de feu. En effet cette grande fête est clôturée par un immense bûcher où un homme de bois et de paille est incendié.

    Les 10 principes du Burning Man Project :

  • Toute personne est la bienvenue

  • Tout s'échange au Burning Man Project

  • Toute publicité ou commerce est proscrit

  • Toute personne est invitée à se ressourcer et à faire son introspection

  • La liberté d'expression est reine pour tous

  • La communauté favorise la coopération et la collaboration créative

  • Tout le monde doit effacer ses traces et laisser les lieux propres

  • Chacun doit participer

  • L'expérience du Burning Man est irremplaçable




  • Bien sur il est étrange de dire que les gens viennent là pour être libre alors qu'ils sont régis par des règles, pourtant une certaine liberté en découle du fait d'un respect de l'autre, de soi et de son environnement. Une fois ces préceptes posés chacun est libre de ces choix.



    Résumé de l'événement :

    Le Festival Burning Man Project s'étend un peu plus chaque année. La fréquentation ne cesse de s'accroître et l'évènement ne cesse de faire parler de lui. Chaque été une ville apparaît dans le désert du Nevada, une ville basée sur des plans et où des règles sont appliquées mais aussi une ville démente où tout le monde fait la fête, où au coin d'une rue on croise des inventions hurluberlues, des gens déguisés et une ambiance incroyable.

    Ce sera tout pour l'instant mais cet article étant incomplet il mérite une suite ... qui arrivera trés prochainement.

    Vidéo d'une fameuse compagnie d'art de rue : Royal de luxe

    Source de la vidéo : http://fr.youtube.com



    Voilà une petite vidéo de la fameuse compagnie d'art de rue Royal de Luxe trouvée sur You tube, moyen pour l'instant le plus utile pour se rendre compte à distance de l'ambiance des festivals.

    lundi 1 octobre 2007

    Second life and Real world

    Suite de l'article "Festivité et Interactivité"
    Source de l'image : www.secondlife.com


    Certains d'entre vous connaissent le jeu ou plus exactement la simulation nommée second life. Pour ceux qui ne connaissent pas vous pouvez consulter l'article de wikipédia. Cette simulation en 3D propose un grand nombre de mondes, certains basés sur une reproduction fidèle de la réalité, d'autres sur des cerveaux inventifs à l'imagination fertile. Second life est l'exemple type des possibilités que nous offrent internet et la simulation 3D en matière d'interactivité. Le principe de second life est intéressant dans le cadre des festivals. Lorsque l'on va dans un de ces événements on ne connaît pas forcément la ville dans laquelle on va, ni réellement ce que l'on va voir.

    De ce fait l'idée de la simulation 3D est intéressante car, même si ce n'est qu'à titre purement informatif, ce type de média de nouvelle génération permettrait de mettre en place une réelle interface où le visiteur peut se balader dans la ville, apprendre à connaître les décors, s'imprégner de l'ambiance urbaine. De plus on peut même mettre en scène des reconstitutions des précédentes éditions avec photos, bandes sonores et vidéos, articles et interviews. Dans second life, à ma connaissance et donc jusqu'à preuve du contraire (voilà plus de six mois que je n'y suis pas allé donc cela peut avoir changé) il existait des festivals mais qui étaient purement virtuel.



    Des cyber-artistes composaient des cyber-spectacles avec des cyber-spectateurs. Parfois on pouvait trouver des reconstitutions de festival mais aucun n'était retransmis en direct ou en différé. Des spectacles réels étaient reproduits par des avatars représentants les artistes, mais tout était virtuel. Dans ce dont je vous parlait quelques lignes plus tôt il s'agirait d'utiliser la 3D comme un environnement virtuel d'un contenu réel. De vrais images, de vrais vidéos de vrais gens qui sont de vrais artistes qui jouent dans un vrai spectacle... Tout cela dans le but de faciliter l'accès à tous (au moins à tout ceux qui ont accès à un ordinateur) à la culture, et ce même à distance.

    Bref grâce au fait que de plus en plus de familles s'équipent en nouvelles technologies et particulièrement en informatique (un foyer sur deux est équipé d'un ordinateur et d'une connection internet), de nouveaux moyens de communication et d'information permettent aux festivals de viser de nouveaux publics. De petits festivals peuvent ainsi acquérir une certaine notoriété en attirant un public plus large et en se faisant une place dans l'espace média qui est attribué au milieu de l'événementiel. Ainsi si une ville souhaite réellement créer un engouement pour le festival qu'elle accueille une solution s'impose : la création d'une interface 3D sur son propre site internet permettra de développer une forte interactivité avec les cyber-festivaliers qui ainsi pourront avoir un aperçu de ce que le festival peut leur proposer. Bien sur il ne s'agit que de vidéos, d'articles et de photos mais une mise en ambiance de ces supports de communication permettra de réellement s'imprégner des lieux.

    Sur ce sujet de nombreux points de vues s'affrontent, vous aussi faites entendre votre voix.