Tel est le nom du premier article du dossier "Jusqu'où iront les mondes virtuels ?" paru dans le numéro 4 de l'édition française du magazine Technology Review. Comme je l'ai annoncé précédemment un post sera publié pour chaque article de ce dossier. Ce premier article traite comme son nom l'indique de l'incroyable rencontre entre Second Life, le produit de Linden Lab, et de Google Earth, le monde miroir le plus prisé par les internautes.
"Le monde immersif de Second Life et le globe terrestre virtuel Google Earth connaissent chacun un succès planétaire. Lieu d'échanges et de rencontre pour le premier, outil de géolocalisation pour le second, que se passerait-il si ces deux mondes se rencontraient ? Les professionels de l'informatique planchent déjà sur la question."
Jeffrey Corbin, assistant chercheur pour le département de physique et d'astronomie de l'Université de Denver, a acheté une île à Linden Lab pour mettre en place un programme pédagogique des outils 3D tels qu'une carte météologique (celle de l'Administration nationale océanographique et atmosphérique américaine). Son idée : Intégrer de tels outils au programme du cursus universitaire. Ceci est sans nul doute l'une des preuves de la volonté de certaines personnes de mettre en place une Second Earth.
D'autres initiatives du genre sont à noter sur Second Life. Le musée du vol spatial propose un globe de 10 mètre de diamètres synchronisé avec les données du monde réel. Votre avatar peut ainsi suivre en direct le télescope Hubble ou aller faire un tour du côté de la station spatiale.
Même si les mondes virtuels sont interessant au niveau de l'exécution de certaines commandes simples les professionnels restent fidèles aux outils d'analyse, de conception et de mapping distribués par des sociétés spécialisées telles que ESRI ou Autodesk
"D'ici dix à vingt ans un nouveau monde devrait émerger, supplantant tous les mondes virtuels actuels. Son nom ? Le Métavers.
Différentes solutions sont proposées pour créer une Second Earth mais il serait d'ores et déjà plus aisé d'intégrer les procédés de conception d'avatars et de sauvegardes de données de Second Life dans Google Earth que d'étendre la surface de Second Life afin de modéliser la terre entière. En effet cette deuxième situation supposerait la mise en place de 2,3 milliards de serveurs et de 150 centrales nucléaires et on ne pourrait alors reconstituer seulement 29,2 % des terres émergées. L'interface de Second Life n'as pas été développée pour cette utilité, Google Earth est plus apte à recevoir les données que Second Earth impliquerait.
Ce qui est sur c'est que Second Earth serait en soi une killer application. La mise en place de ce métavers nécessiterais un élargissement considérable des bandes passantes, la conceptions de nouveaux ordianteurs et de serveurs nombreux et puissants.
Si ces procédés étaient développés l'univers virtuel qu'est le web serait considérablement bouleversé. Les internautes pourront aller en cours en restant chez eux, assister à des conférences ou des avant-premières en étant à des milliers de kilomètres. Bien sur on pourra passer des entretiens d'embauche en restant chez soi ou dans le cas qui nous interesse aller dans des festivals se trouvant à l'autre bout du monde, assister à certains spectacles où l'on ne peut se rendre...
Bref, l'univers réel va devoir developper ses atouts afin de parer au développement exponentiel des mondes virtuels.
Voir aussi le blog Lignes de Fuite d'où est issue l'image en haut de ce post.
Affaire @ suivre ...
lundi 29 octobre 2007
Second Earth, quand le virtuel rencontre le réel
Publié par Nicolas à 17:37
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