mardi 25 septembre 2007

Festivité et Interactivité.

Rares sont les festivals qui, de nos jours, ne proposent pas de site web. Bien sur, le budget de l'évènement et son ampleur se voient aussi sur la toile. En effet les festivals de renommées européennes et de budgets conséquents paradent avec des sites très entretenus. Pour prendre l'exemple du festival Éclats se déroulant chaque été à Aurillac (15), le site officiel (Festival Eclats) arbore fièrement un site en animation flash tandis que le site de Chalon dans la rue (71) affiche un site beaucoup plus humble.

Cependant cet article ne va pas s'attarder sur le contraste entre les sites officiels des festivals mais plutôt sur les différents services interactifs qu'ils proposent :

- Informations sur les artistes.
- Informations sur les lieux.
- Programme de l'événement.
- Réservations pour certains spectacles.
- Boutique en ligne.
- Annuaires de contacts.
- Revue des presse.
- Forums de discussion.
- Photos des lieux et des spectacles.
- Vidéos résumant les dernières éditions.

Le but de ce blog est d'observer toutes ces facettes interactives que ces sites nous proposent afin d'en tirer une analyse critique, point de départ de la construction d'un projet professionnel. En effet, dès maintenant, je noterais que ces sites qui se veulent interactifs ne le sont pas réellement. L'internaute se voit proposé les mêmes services qu'il aurait dans une brochure papier, à part les espaces de discussion en ligne.

Dans mon esprit la seule façon de rendre réellement interactifs ces sites web serait de proposer une modélisation 3D de l'environnement urbain avec une base de données conséquente qui regrouperait photos, audios et vidéos tirés des précédentes éditions. De plus ce principe pourrait être adopté pour faire du direct et retransmettre l'évenement dans le monde entier. On peut même imaginer des panneaux numériques dispersés un peu partout dans la ville où les internautes laisseraient des commentaires, dialogueraient avec le public et les artistes en présence. Bref comme je le dis souvent en matière d'interactivité, tout reste à inventer.

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